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Squaring the Circle (The Story of Hipgnosis)

G.-B. 2023. Documentaire de Anton Corbijn . De 1968 à 1982, Hipgnosis, un collectif de graphistes et de photographes britanniques, a conçu les pochettes d'albums les plus novatrices de l'histoire du rock. Sujet fascinant et original. Découpage quasi-télévisuel. Riche noir et blanc. Anecdotes savoureuses du cofondateur Aubrey Powell. Impressionnants témoignage de rock stars. (sortie en salle: 9 juin 2023)

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Squaring the Circle (The Story of Hipgnosis) (Squaring the Circle (The Story of Hipgnosis))

G.-B. 2023. Documentaire de Anton Corbijn .

De 1968 à 1982, Hipgnosis, un collectif de graphistes et de photographes britanniques, a conçu les pochettes d'albums les plus novatrices de l'histoire du rock. Sujet fascinant et original. Découpage quasi-télévisuel. Riche noir et blanc. Anecdotes savoureuses du cofondateur Aubrey Powell. Impressionnants témoignage de rock stars. (sortie en salle: 9 juin 2023)

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En 1968, Aubrey Powell et Strom Thorgerson, photographe et graphiste britanniques, fondent Hipgnosis, un collectif qui, pendant une douzaine d’années, va concevoir les pochettes d'albums des principaux groupes rock de l’époque. Bien loin des techniques de marketing des grandes maisons de disques, ils utiliseront autant le land art, le surréalisme et le collage pour créer ce qu’un témoin a qualifié de "collection d’art pour gens pauvres". Avant que l’avènement de l’esthétique vidéoclip ne rende leur vision obsolète, au début des années 80, Hipgnosis aura marqué son temps avec des images mémorables, la plus célèbre étant celle de la pochette de l'album "The Dark Side of the Moon" de Pink Floyd.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Quiconque a vécu l'époque où les pochettes de disques témoignaient d’une audace et d’une créativité remarquables trouvera son compte dans cet hommage à Hipgnosis. Aubrey Powell, seul survivant du duo d’origine, multiplie les anecdotes savoureuses sur la fabrication de pochettes iconiques des Pink Floyd, Wings, Led Zeppelin ou Peter Gabriel. Et les témoignages à l’écran de Paul McCartney, David Gilmour, Roger Waters, Robert Plant et Gabriel apportent de la crédibilité à l'entreprise. Mais Anton Corbijn (THE AMERICAN, THE MOST WANTED MAN) semble avoir été si fasciné par son sujet qu’il en a oublié de doter son film d’une inventivité équivalente, le découpant de façon quasi-télévisuelle. De fait, dans un riche noir et blanc (signature du célèbre photographe-cinéaste), les séquences sur la conception de chaque pochette se succèdent de façon mécanique, parfois entrecoupées d’images d’archives sociopolitiques assez quelconques. Le sujet est fascinant, mais le traitement n’est, hélas, pas toujours à la hauteur.

Texte : Éric Fourlanty

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