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Bonnard, Pierre et Marthe

Fr. 2023. Drame biographique de Martin Provost avec Vincent Macaigne, Cécile de France, Anouk Grinberg. En 1893, la relation complexe entre le peintre Pierre Bonnard et celle qui fut son modèle avant de partager sa vie pendant près de 50 ans. Évocation tour à tour légère et morose du parcours d'un artiste majeur et de sa muse. Humour pas toujours approprié. Certains passages forcés. Réalisation vive et colorée. Bons interprètes. (sortie en salle: 31 mai 2024)

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Bonnard, Pierre et Marthe (Bonnard, Pierre et Marthe)

Fr. 2023. Drame biographique de Martin Provost avec Vincent Macaigne, Cécile de France, Anouk Grinberg.

En 1893, la relation complexe entre le peintre Pierre Bonnard et celle qui fut son modèle avant de partager sa vie pendant près de 50 ans. Évocation tour à tour légère et morose du parcours d'un artiste majeur et de sa muse. Humour pas toujours approprié. Certains passages forcés. Réalisation vive et colorée. Bons interprètes. (sortie en salle: 31 mai 2024)

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Paris, 1893. Le peintre Pierre Bonnard croise dans la rue une employée de manufacture qui dit se prénommer Marthe et être sans attaches. Elle s'appelle en réalité Maria et vit chichement avec sa soeur et sa mère à la santé précaire. La jeune femme accepte de poser pour lui, puis entre dans son lit. Devenue la muse de Pierre, Marthe tente de l'éloigner de ses amis parisiens, membres du mouvement postimpressionniste nabi. Au hasard d'une promenade en bord de Seine, le couple découvre une propriété inhabitée, et l'achète aussitôt. C'est dans ce domaine champêtre qu'au fil des décennies, Pierre affine son style, mais vit aussi des moments houleux avec sa compagne, de plus en plus jalouse, et insécure face à son corps vieillissant, de surcroît, fragilisé par l'asthme.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Bonne nouvelle, Martin Provost revient aux biographies d'artistes qui ont fait sa renommée (SÉRAPHINE, VIOLETTE). La moins bonne nouvelle, c'est qu'il recourt de nouveau à un humour primesautier, qui ne lui a guère réussi dans son précédent film, LA BONNE ÉPOUSE. Du coup, la première partie de BONNARD, PIERRE ET MARTHE, censée être légère et virevoltante, apparaît plutôt fabriquée, alors que tous les acteurs forcent le trait. La dernière partie, au ton plus morose, convainc davantage, sauf en ce qui concerne la vocation artistique tardive de Marthe, amenée de façon peu crédible. Reste un hommage émouvant aux grands peintres de la fin du 19e siècle, mis en scène dans un style vivant et gorgé de couleurs. Vincent Macaigne campe avec talent un Bonnard veule et peu altruiste, tandis que Cécile de France confère à Marthe le mélange requis de force et de vulnérabilité. (Texte rédigé en mai 2023, dans le cadre du Festival de Cannes)

Texte : Louis-Paul Rioux

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