É.-U. 2023. Drame sportif de D.W. Waterson avec Devery Jacobs, Kudakwashe Rutendo, Thomas Antony Olajide. La relation amoureuse de deux meneuses de claque est mise à l'épreuve par le climat de rivalité qui règne au sein de l'équipe d'élite qu'elles ont été invitées à joindre. Récit minimaliste accrocheur mais inégal. Mise en scène répétitive mais adhérant bien au ressenti des personnages. D. Jacobs solide dans un rôle pourtant peu étoffé. (sortie en salle: 31 mai 2024)
La relation amoureuse de deux meneuses de claque est mise à l'épreuve par le climat de rivalité qui règne au sein de l'équipe d'élite qu'elles ont été invitées à joindre. Récit minimaliste accrocheur mais inégal. Mise en scène répétitive mais adhérant bien au ressenti des personnages. D. Jacobs solide dans un rôle pourtant peu étoffé. (sortie en salle: 31 mai 2024)
Ce drame sportif queer et affirmé s'appuie sur une idée simple mais prometteuse: faire se contraster les sourires de façade, la bonne humeur et l’harmonie qui se dégagent du monde des meneuses de claques avec l’angoisse, la violence et l'esprit de compétition qui caractérisent ce sport. Si l’idée est porteuse, elle ne suffit malheureusement pas à faire un film. En dépit des qualités de l’ensemble signé par le DJ torontois D.W. Waterson (dont un regard immersif, qui adhère scrupuleusement au ressenti des personnages), BACKSPOT s’essouffle bien avant le fil d’arrivée à force d’embrasser par le menu tous les clichés du genre. Dont les incontournables (et surabondantes) séquences de montages, qui occupent une place qu’il aurait sans doute mieux valu consacrer au développement des personnages. La toujours solide Devery Jacobs (la série RESERVATION DOGS) trouve le moyen de s’imposer dans un rôle pourtant assez peu développé.
Texte : Georges Privet