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Thor : Amour et tonnerre (Thor: Love and Thunder)

É.-U. 2022. Drame fantastique de Taika Waititi avec Chris Hemsworth, Natalie Portman, Christian Bale. Tiré de sa retraite, Thor réunit Valkyrie, Korg et son ex-petite amie, Jane Foster, afin d'affronter un justicier qui s'est donné pour mission d'exterminer les dieux. Spectacle hyper-kitsch frôlant l'overdose. Scénario surchargé, aux messages lourdement assenés. Réalisation survoltée. Distribution hétéroclite, truffée d'apparitions-surprises. (sortie en salle: 8 juillet 2022)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Thor : Amour et tonnerre (Thor: Love and Thunder)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2022. Drame fantastique de Taika Waititi avec Chris Hemsworth, Natalie Portman, Christian Bale.

Tiré de sa retraite, Thor réunit Valkyrie, Korg et son ex-petite amie, Jane Foster, afin d'affronter un justicier qui s'est donné pour mission d'exterminer les dieux. Spectacle hyper-kitsch frôlant l'overdose. Scénario surchargé, aux messages lourdement assenés. Réalisation survoltée. Distribution hétéroclite, truffée d'apparitions-surprises. (sortie en salle: 8 juillet 2022)

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Après avoir patrouillé l'univers aux côtés des Gardiens de la Galaxie, Thor s'offre une retraite spirituelle dans l'espoir de retrouver l'harmonie et la paix intérieure. Sa pause est toutefois de courte durée, alors que se manifeste Gorr, un mystérieux justicier intergalactique, qui s'est mis en tête d'exterminer les dieux. Thor reprend donc du service avec ses fidèles amis Korg et Valkyrie, tout en renouant avec son ex-petite amie, Jane Foster. À sa grande stupéfaction, il découvre que cette dernière manie désormais ce qui était jadis son tout-puissant marteau, le Mjolnir. Et qu'elle est devenue, par le fait même, la "nouvelle Thor".

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec ce 29e opus de l'univers cinématographique Marvel, Taika Waititi confirme, après THOR: RAGNAROK, son statut de cinéaste exceptionnellement déjanté et engagé. Déjanté car son film est à la fois délirant et surchargé: scénario éclaté et décousu, réalisation survoltée, interprétation grandiloquente et parfois caricaturale. Engagé, car il signe à l’évidence un "film à messages", célébrant la différence, la fluidité de genres et l'acceptation de l'Autre – valeurs que l'on n'associe pas nécessairement au Dieu du tonnerre! L'ensemble est dirigé avec un mélange déconcertant de légèreté (dans l'intention) et de lourdeur (dans l'exécution), qui donne parfois l'impression de regarder un soufflé multicolore en béton armé. Au sein d'une distribution hétéroclite, truffée d'apparitions surprises, la palme du kitsch revient à l'ahurissant Zeus de Russell Crowe, qui s'amuse comme un fou avec ses boucles blondes, son accent pseudo-grec et son tutu blanc! Le résultat – aussi inégal qu’original – a le mérite d'être mémorable, à défaut d'être vraiment réussi.

Texte : Georges Privet

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