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Les Nageuses (The Swimmers)

G.-B. 2022. Drame sportif de Sally El Hosaini avec Manal Issa, Nathalie Issa, Ali Suliman. En 2015, alors que les bombardements se rapprochent de Damas, deux soeurs, championnes de natation, fuient la Syrie et amorcent un voyage risqué pour participer aux Jeux olympiques de Rio. Prenante histoire vraie, alourdie par le traitement Netflix. Réalisation mêlant trouvailles poétiques et clichés. Musique emphatique. Performances mémorables des soeurs Issa.

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Les Nageuses (The Swimmers)

G.-B. 2022. Drame sportif de Sally El Hosaini avec Manal Issa, Nathalie Issa, Ali Suliman.

En 2015, alors que les bombardements se rapprochent de Damas, deux soeurs, championnes de natation, fuient la Syrie et amorcent un voyage risqué pour participer aux Jeux olympiques de Rio. Prenante histoire vraie, alourdie par le traitement Netflix. Réalisation mêlant trouvailles poétiques et clichés. Musique emphatique. Performances mémorables des soeurs Issa.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Photographie :
Musique :
Montage :
2015. Alors que la guerre fait rage en Syrie, et que les bombardements se rapprochent de Damas, les soeurs Yusra et Sara Mardini, toutes deux championnes de natation, obéissent à leur père qui les enjoint de quitter le pays pendant qu’il en est encore temps. Accompagnées de leur cousin, les deux soeurs s'embarquent pour un voyage périlleux qui les mènera de Damas à Berlin, en passant par Istanbul, Lesbos et Budapest. Leur but ultime: les Jeux olympiques de Rio, où l’une d’elles a de bonnes chances de se qualifier.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le récit à la base de THE SWIMMER était suffisamment prenant et rocambolesque pour se passer de la lourdeur du traitement Netflix. Exemple-type d’une histoire vraie artificiellement dopée aux clichés de la fiction, le film de Sally El-Hosaini (MY BROTHER THE DEVIL) possède plusieurs des défauts du genre: dramaturgie forcée, musique emphatique, dénouement triomphaliste. La réalisation distille certes quelques scènes fortes (la traversée des migrants, crédible et terrifiante) et réserve des images d’une poésie inattendue (la vision des vestes de sauvetage abandonnées, qui accueille les survivants au terme de leur voyage). Mais ces qualités sont souvent plombées par le rythme dilaté de l’ensemble, qui dure une bonne demi-heure de trop. Dommage, car Nathalie et Sara Issa, soeurs dans la vie comme à l’écran, incarnent magnifiquement – et avec une sobriété qui manque cruellement au film – le courage et la résilience de Yusra et Sara Mardini.

Texte : Georges Privet

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