É.-U. 2022. Drame d'horreur de Jessica M. Thompson avec Nathalie Emmanuel, Thomas Doherty, Sean Pertwee. Invitée dans un château anglais par des cousins éloignés, une serveuse new-yorkaise se laisse séduire par un aristocrate sur le point de se marier et qui cache de sinistres desseins. Modeste production en hommage aux films de vampires britanniques des années 1960-70. Prémisse porteuse, mal exploitée. Réalisation inégale. Interprètes peu charismatiques. (sortie en salle: 26 août 2022)
Invitée dans un château anglais par des cousins éloignés, une serveuse new-yorkaise se laisse séduire par un aristocrate sur le point de se marier et qui cache de sinistres desseins. Modeste production en hommage aux films de vampires britanniques des années 1960-70. Prémisse porteuse, mal exploitée. Réalisation inégale. Interprètes peu charismatiques. (sortie en salle: 26 août 2022)
Plonger une héroïne afro-américaine dans l’univers décadent de la bourgeoisie anglaise blanche et bien-pensante semblait la prémisse idéale pour un film de vengeance contemporain à la READY OR NOT. Hélas, le scénario de Blair Butler (HELL FEST) n’exploite jamais le filon, se contentant de quelques commentaires plaqués sur l’égalité des sexes et la masculinité toxique. En outre, le récit s’attarde inutilement sur une bluette ridicule, plombée d’entrée de jeu par le manque de chimie entre Nathalie Emmanuel (ARMY OF THIEVES) et Thomas Doherty (la série "Gossip Girl"). L’action lente et sans suspense, les dialogues insipides et des personnages secondaires aux motivations peu claires clouent le cercueil de cette modeste production, qui se voit surtout comme un hommage aux films de vampires britanniques des années 1960-1970. À tout le moins, la mise en scène de l’Australienne Jessica M. Thompson (l’inédit THE LIGHT OF THE MOON) prend de l’ampleur lors d’un dernier droit qui fait ressortir les vertus anxiogènes d’un décor labyrinthique adéquatement photographié.
Texte : Charles-Henri Ramond