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Rainbow (El maravilloso Mago de Oz)

Esp. 2022. Comédie fantaisiste de Paco Leon avec Dora Postigo, Carmen Maura, Carmen Machi. Une adolescente qui a fugué pour retrouver sa mère croise sur son chemin trois hommes qui l’aideront dans sa quête. Adaptation très inégale du Magicien d’Oz. Trouvailles scénaristiques. Scénario boiteux. Mise en scène à l’avenant. D. Postigo sans charisme. C. Maura délectable.

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Rainbow (El maravilloso Mago de Oz)

Esp. 2022. Comédie fantaisiste de Paco Leon avec Dora Postigo, Carmen Maura, Carmen Machi.

Une adolescente qui a fugué pour retrouver sa mère croise sur son chemin trois hommes qui l’aideront dans sa quête. Adaptation très inégale du Magicien d’Oz. Trouvailles scénaristiques. Scénario boiteux. Mise en scène à l’avenant. D. Postigo sans charisme. C. Maura délectable.

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Netflix
Après une dispute avec son père, Dora, 16 ans, fugue avec son chien Toto, dans l'espoir de retrouver sa mère, partie quand elle était gamine. L'adolescente entre par hasard dans la maison de l’homme le plus riche de la région, au moment où son épouse le débranche du respirateur qui le maintenait en vie. Celle-ci accuse alors Dora du meurtre de son mari. Prenant la fuite, la jeune fille rencontre un vagabond efflanqué et survolté, un quinquagénaire aux idées suicidaires et un queer d’origine africaine, qui se transforme parfois en lion. Pourchassé par la police, le quatuor improbable se dirige vers la capitale, où pourrait se trouver la mère de Dora.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Variation prometteuse mais, au final, très inégale du "Magicien d'Oz", ce RAINBOW hispanique rate une belle occasion de dépoussiérer le classique de Frank L. Baum, mis en en images, en 1939, par Victor Fleming. De fait, la fantaisie de cet univers de conte demande une rigueur, dans l’étrangeté, qui manque cruellement ici. Si on trouve plusieurs belles idées – l’épisode psychédélique que vivent les quatre protagonistes, la somptueuse séquence finale et l’image forte d’un lion de chair et d’os – , le scénario s’égare en suivant un “yellow brick road” plus que tortueux. La mise en scène de Paco Leon, également acteur (THE UNBEARABLE WEIGHT OF MASSIVE TALENT), est à l’avenant, tantôt imprécise, tantôt “vidéoclipesque”. De plus, dans un rôle qui devrait être le coeur du film, la débutante Dora Postigo manque de charisme et d’expressivité. Heureusement, Carmen Maura se délecte de son personnage de méchante intégrale, quelque part entre Cruella de Vil et Alexis Colby (de la série “Dynasty”).

Texte : Éric Fourlanty

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