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Moonfall

É.-U. 2022. Science-fiction de Roland Emmerich avec Halle Berry, Patrick Wilson, John Bradley. Déviée de son orbite par une force mystérieuse, la Lune se dirige vers la Terre, menaçant d'anéantir toute vie sur la planète. Prémisse prometteuse, développée de manière éparpillée. Dialogues risibles. Réalisation paresseuse. Effets spéciaux impressionnants. Interprétation passable.

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Moonfall (Moonfall)

É.-U. 2022. Science-fiction de Roland Emmerich avec Halle Berry, Patrick Wilson, John Bradley.

Déviée de son orbite par une force mystérieuse, la Lune se dirige vers la Terre, menaçant d'anéantir toute vie sur la planète. Prémisse prometteuse, développée de manière éparpillée. Dialogues risibles. Réalisation paresseuse. Effets spéciaux impressionnants. Interprétation passable.

Dix ans après avoir survécu à une périlleuse mission lunaire, Jo, maintenant cadre supérieure à la NASA, et Brian, ex-astronaute devenu amer après son licenciement de l’agence spatiale, se retrouvent alors que la Lune, déviée de son orbite par une force mystérieuse, se dirige vers la Terre et menace d'anéantir toute vie sur la planète. Devant l'inertie de la Maison-Blanche, Jo et Brian décident de passer à l'action pour sauver l'humanité. Il forment alors une équipe avec le jeune "geek" qui les a alertés sur l'imminence de la catastrophe, tandis que leurs familles respectives fuient leurs domiciles pour se mettre en lieu sûr.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Malgré une prémisse prometteuse (qui évoque le récent DON'T LOOK UP), un budget imposant et des effets spéciaux à la hauteur, MOONFALL ressemble désespérément à une série B tournée à la va-vite. Le scénario multiplie les intrigues parallèles laborieuses, peuplées de personnages secondaires sans consistance. En fin de parcours, le film s’égare dans la psycho-pop et un discours Nouvel-Âge de pacotille, le tout mâtiné de références flagrantes à 2001 : A SPACE ODYSSEY. Appliquant une recette commercialement éprouvée, Roland Emmerich (INDEPENDANCE DAY, GODZILLA) alterne paresseusement scènes sentimentales et séquences de film-catastrophe, sans jamais instiller une quelconque tension dramatique. Les interprètes font ce qu’ils peuvent avec des dialogues risibles, y compris Donald Sutherland, gaspillé dans un caméo indigne de son talent.

Texte : Éric Fourlanty

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