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Lynch/Oz

É.-U. 2022. Documentaire de Alexandre O. Philippe . Une exploration des liens qui unissent l’oeuvre du cinéaste David Lynch à un film de 1939 qui l’obsède depuis toujours: "The Wizard of Oz" de Victor Fleming. Objet singulier mais inégal, au carrefour de l'étude cinématographique et psychanalytique. Montage souple, traçant des liens fertiles entre les univers des deux réalisateurs. Témoignages disparates, parfois éclairants. (sortie en salle: 30 juin 2023)

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Lynch/Oz (Lynch/Oz)

É.-U. 2022. Documentaire de Alexandre O. Philippe .

Une exploration des liens qui unissent l’oeuvre du cinéaste David Lynch à un film de 1939 qui l’obsède depuis toujours: "The Wizard of Oz" de Victor Fleming. Objet singulier mais inégal, au carrefour de l'étude cinématographique et psychanalytique. Montage souple, traçant des liens fertiles entre les univers des deux réalisateurs. Témoignages disparates, parfois éclairants. (sortie en salle: 30 juin 2023)

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n/d
Au fil des années, le cinéaste David Lynch (ERASERHEAD, BLUE VELVET, MULHOLLAND DR.) a maintes fois évoqué sa fascination, voire son obsession, pour THE WIZARD OF OZ. Qu’y a-t-il dans ce célèbre film pour enfants de Victor Fleming, sorti en 1939, qui ait pu marquer à ce point l’univers sombre de l’auteur de TWIN PEAKS? C’est ce que tente de comprendre Alexandre O. Philippe (le documentaire 78/52, entièrement consacré à la scène de la douche de PSYCHO), à travers cet essai filmique rassemblant les théories de six cinéastes et d’une critique, explorant tous, chacun à sa manière, la route tortueuse qui mène du pays d’Oz au coeur de l’oeuvre lynchienne.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Au carrefour de l'étude cinématographique et psychanalytique, ce documentaire est une bizarrerie digne du programme double dont il s’inspire. Narré par sept commentateurs, aux théories d’intérêts variables, le film d’Alexandre O. Philippe est aussi prenant que décousu, rempli de révélations mais truffé de redites, traversé de réflexions tantôt éclairantes, tantôt absconses. Alternant analyses savantes (la critique Amy Nicholson et la cinéaste Karyn Kusama), apartés douteux (les réalisateurs John Waters et Aaron Moorhead) et intuitions éclairantes (les cinéastes David Lowery et Rodney Ascher), l’ensemble évoque un collage cubiste, où le meilleur côtoie le banal, au fil d’un montage dont la souplesse trace des liens fertiles entre les univers de Fleming et de Lynch. Mais si le documentariste parvient à illustrer l’influence du film du premier sur l’oeuvre du second, il peine malheureusement à en tirer des conclusions significatives et porteuses de sens. Reste un objet aussi singulier qu’inégal, qui devrait fasciner non seulement les fans de WIZARD OF OZ et de David Lynch, mais aussi tous ceux qui s’intéressent au 7e art.

Texte : Georges Privet

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