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Le Pharaon, le sauvage et la princesse

Fr. 2022. Film d'animation de Michel Ocelot . Une conteuse relate à un auditoire captivé trois récits campés à des époques différentes, au carrefour du conte, de la fable et de l’Histoire. Luxueux triptyque animé, au graphisme élégant. Récits plombés par de nombreux stéréotypes. Recherche formelle. Réalisation soignée et parfois inventive. Personnages convenus. (sortie en salle: 4 novembre 2022)

Général
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Le Pharaon, le sauvage et la princesse (Le Pharaon, le sauvage et la princesse)

Général Général

Fr. 2022. Film d'animation de Michel Ocelot .

Une conteuse relate à un auditoire captivé trois récits campés à des époques différentes, au carrefour du conte, de la fable et de l’Histoire. Luxueux triptyque animé, au graphisme élégant. Récits plombés par de nombreux stéréotypes. Recherche formelle. Réalisation soignée et parfois inventive. Personnages convenus. (sortie en salle: 4 novembre 2022)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Axia Films
Une conteuse répond aux exhortations enthousiastes de son auditoire en racontant trois histoires situées à des époques diverses, et dans des univers très différents. La première nous transporte il y a 3000 ans, au Soudan, et met en scène un garçon qui promet de conquérir l’Égypte pour épouser sa promise. La seconde nous entraîne au Moyen-Âge, en Auvergne, où un justicier, qui vit caché dans les arbres, vole les richesses du roi pour les redistribuer aux pauvres. Et la troisième se déroule dans un Orient fantasmé, au XVIIIe siècle, alors que le destin d’un pâtissier bascule irrémédiablement quand il s’éprend de la fille d’un sultan.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Depuis le succès de KIRIKOU ET LA SORCIÈRE, Michel Ocelot, 78 ans, s’est forgé une signature reconnaissable entre toutes. Ses films – qui réunissent souvent plusieurs courts-métrages – combinent récits intemporels, élégance graphique et épure narrative. Après la parenthèse de DILILI À PARIS, qui semblait annoncer un renouveau prometteur, Ocelot retourne à sa formule habituelle, avec un bonheur inégal. Certes, la recherche formelle est toujours au rendez-vous, à travers des récits racontés dans trois styles différents. En effet, l’animation adopte tour à tour les profils des fresques égyptiennes antiques, la technique des ombres chinoises et la flexibilité de l’animation 3D. Mais les histoires et les personnages apparaissent souvent un peu trop lisses, prisonniers de stéréotypes vieillots, notamment dans la représentation des personnages féminins, essentiellement passifs. Si ces problèmes n’affectent pas la réussite esthétique de l’ensemble, ils en limitent toutefois la portée, et laissent l’impression d’une oeuvre plastiquement admirable mais à la vision quelque peu dépassée.

Texte : Georges Privet

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