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C’est assez noir pour vous ?!? (Is That Black Enough for You?!?)

É.-U. 2022. Documentaire de Elvis Mitchell . Le critique de cinéma Elvis Mitchell explore l’émergence du cinéma afro-américain, entre 1968 et 1978, en compagnie d’artistes qui partagent sa fascination pour cette période. Document précieux sur un pan méconnu du cinéma américain. Approche à la fois historique et personnelle. Extraits révélateurs, agencés de manière éloquente. Témoignages incisifs et savoureux.

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C’est assez noir pour vous ?!? (Is That Black Enough for You?!?)

É.-U. 2022. Documentaire de Elvis Mitchell .

Le critique de cinéma Elvis Mitchell explore l’émergence du cinéma afro-américain, entre 1968 et 1978, en compagnie d’artistes qui partagent sa fascination pour cette période. Document précieux sur un pan méconnu du cinéma américain. Approche à la fois historique et personnelle. Extraits révélateurs, agencés de manière éloquente. Témoignages incisifs et savoureux.

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Netflix
Même s’il existe depuis les débuts du septième art, le cinéma noir américain s’est réellement imposé durant la période allant de 1968 à 1978. Les films de cette décennie ont profondément marqué des millions d’Afro-Américains, dont Elvis Mitchell, critique de cinéma au New York Times. Intrigué par l’impact que ces films ont eus sur l’Amérique, et sur lui-même, Mitchell entreprend d’explorer le cinéma de cette époque, en compagnie d’une vingtaine de personnalités allant de Harry Belafonte à Zendaya, en passant par Samuel L. Jackson, Whoopi Goldberg, Billy Dee Williams et Laurence Fishburne. Ensemble, ils retracent, avec l’appui d’extraits d’une centaine de films, la longue et passionnante émergence du cinéma afro-américain.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Document précieux sur un pan méconnu du cinéma américain, le film du critique Elvis Mitchell – coproduit par David Fincher et Steven Soderbergh – a le mérite considérable d’aborder son sujet sous un angle très personnel. Bien qu’on y retrouve les mises en contexte historiques propres à ce genre d’entreprises, il se distingue surtout par l’intimité de son regard; une approche qui dit l’importance que le cinéma peut avoir dans l’émergence d’une identité personnelle et collective. Mitchell en trace le cours habilement avec un montage éclairant, qui n’a pas peur des ellipses-chocs et des juxtapositions incriminantes. Superbement accompagné par une vingtaine d’intervenants (dont Harry Belafonte, 95 ans, qui mériterait un film à lui seul), Mitchell brosse le portrait d’un cinéma afro-américain bien distinct, qui a eu un impact déterminant sur Hollywood et sur le monde.

Texte : Georges Privet

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