L'avis de Mediafilm

Hormis la séquence d'ouverture et quelques courtes scènes ici et là, BLACKOUT se déroule presque intégralement dans l'enceinte de l'hôpital où le héros joue au jeu du chat et de la souris avec ses poursuivants. Et lorsque celui-ci sort enfin de l'établissement, c'est pour s'engouffrer dans l'habitacle d'une voiture pour le coup de théâtre final. Ceci dit, ce quasi huis-clos traduit plus la modestie de la production qu'un réel parti-pris esthétique de Sam Macaroni (GUEST HOUSE). Minimaliste au possible et bourré d'invraisemblances, le récit archi prévisible se résume donc à une longue course à obstacles au cours de laquelle le héros élimine un à un tous ses adversaires. Malheureusement, le réalisateur abuse outrageusement du ralenti lors des scènes d'action, annihilant ainsi le côté "spectacle popcorn" que l'on attend d'une telle production. Face à un Nick Nolte (WARRIOR) en mode fin de carrière, Josh Duhamel (BANDIT) offre un jeu musclé à souhait.

Olivier Lefébure