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Beauty

É.-U. 2022. Drame de Andrew Dosunmu avec Gracie Marie Bradley, Niecy Nash, Sharon Stone. Dans les années 1980, une jeune chanteuse afro-américaine promise à la célébrité peine à embrasser sa carrière artistique naissante. Réflexion sur la vacuité de la célébrité. Écriture trop théorique. Personnages peu étoffés. Photographie soignée et reconstitution historique discrète. Interprètes manquant de vigueur.

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Beauty (Beauty)

É.-U. 2022. Drame de Andrew Dosunmu avec Gracie Marie Bradley, Niecy Nash, Sharon Stone.

Dans les années 1980, une jeune chanteuse afro-américaine promise à la célébrité peine à embrasser sa carrière artistique naissante. Réflexion sur la vacuité de la célébrité. Écriture trop théorique. Personnages peu étoffés. Photographie soignée et reconstitution historique discrète. Interprètes manquant de vigueur.

Genre :
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Distributeur :
Netflix
Au début des années 1980, MTV bouscule l’industrie musicale, le Studio 54 fait parler de lui et les voix des icônes afro-américaines font la conquête des ondes. Tout est en place pour que Beauty accède à la célébrité. Non seulement l’aura de la jeune chanteuse est spectaculaire, mais sa voix est captivante. Confiante d’en faire une star, une maison de disques lui offre un contrat lucratif. Pourtant, sous l’influence de sa famille religieuse et dominatrice, qui va jusqu’à nier son histoire d’amour avec Jasmine, Beauty est tiraillée par les doutes et peine à embrasser sa carrière artistique naissante. Parviendra-t-elle à faire valoir sa véritable identité dans un univers de faux-semblants gouverné par les apparences ?

L’AVIS DE MEDIAFILM

Scénarisée par Lena Waithe (QUEEN AND SLIM), cette réflexion sur la vacuité et le côté obscur de la vie de star repose sur un parti pris plutôt déroutant: celui de demeurer dans l’antichambre de la célébrité. Non seulement, on ne nous montre pas le parcours artistique de l’héroïne, mais on ne l’entend pas chanter non plus. Le coeur du sujet se trouve plutôt en périphérie: dans les discussions existentielles des personnages et dans les enjeux socio-philosophiques de la fabrication des icônes. Cette écriture piégée dans un écrin théorique ne débouche que sur des personnages désincarnés et peu étoffés, que l’ensemble de la distribution défend sans vigueur. Quand le film ne se perd pas dans les sous-intrigues inintéressantes, il affiche un montage plutôt confus, alternant dialogues superficiels et extraits d’archives de prestations d’artistes comme Ella Fitzgerald, Donna Summer ou Gladys Knight. Toutefois, la photographie soignée de Benoît Delhomme (MINAMATA, AT ETERNITY’S GATE) ainsi que la reconstitution historique discrète se distinguent.

Texte : Céline Gobert

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