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Welcome to the Show

É.-U. 2021. Drame de Dorie Barton avec Richard Follin, Dillon Douglasson, Keegan Garant. À l'Action de grâce, quatre étudiants en dernière année d'université participent à une mystérieuse pièce de théâtre interactive. Allégorie philosophique à l’esthétique rétro. Proposition séduisante s’essoufflant à mi-parcours. Personnages insuffisamment définis. Interprétation inégale.

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Welcome to the Show (Welcome to the Show)

É.-U. 2021. Drame de Dorie Barton avec Richard Follin, Dillon Douglasson, Keegan Garant.

À l'Action de grâce, quatre étudiants en dernière année d'université participent à une mystérieuse pièce de théâtre interactive. Allégorie philosophique à l’esthétique rétro. Proposition séduisante s’essoufflant à mi-parcours. Personnages insuffisamment définis. Interprétation inégale.

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Alors qu'ils se préparent à rentrer dans leurs familles respectives pour la fin de semaine de l'Action de grâce, quatre étudiants en dernière année d'université acceptent plutôt de participer à une mystérieuse pièce de théâtre interactive, appelée The Show. Les yeux bandés et privés de téléphone, ils sont conduits à des kilomètres de chez eux, puis lâchés au beau milieu d’une ville qui semble déserte. Face à l’absurdité de la situation, le quatuor se déchire et surtout, s'interroge: qui est derrière The Show? Que signifie toute cette expérience? Et où est le public?

L’AVIS DE MEDIAFILM

Moins le spectateur en sait au départ, mieux il lui est possible d'apprécier WELCOME TO THE SHOW, tant le moteur de cette intrigante virée demeure d’un bout à l’autre la résolution de son mystère. Tournée en 2020, durant le confinement provoqué par la COVID 19, cette allégorie philosophique à l’esthétique rétro illustre par l'absurde - façon Samuel Beckett - les insécurités de l’après-vie estudiantine, ainsi que la désorientation générale d’un monde aux prises avec une crise sanitaire jamais vue. La proposition - que Dorie Barton a écrite pour ses étudiants en théâtre - séduit dans un premier temps grâce à son originalité. Elle s’essouffle cependant à mi-parcours, en raison du manque de caractérisation des quatre protagonistes, campés avec un talent inégal, et de la répétitive bande sonore jazzée.

Texte : Céline Gobert

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