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The Story of My Wife (A feleségem története)

Hongr. 2021. Drame sentimental de Ildiko Enyedi avec Gijs Naber, Léa Seydoux, Louis Garrel. Dans les années 1920, la relation tourmentée d'un capitaine hollandais avec une jeune Française épousée sur un coup de tête. Adaptation sage et interminable d'un roman de Milan Füst. Drame de la jalousie aux airs de déjà-vu. Réalisation guindée. G. Naber monocorde.

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The Story of My Wife (A feleségem története)

Hongr. 2021. Drame sentimental de Ildiko Enyedi avec Gijs Naber, Léa Seydoux, Louis Garrel.

Dans les années 1920, la relation tourmentée d'un capitaine hollandais avec une jeune Française épousée sur un coup de tête. Adaptation sage et interminable d'un roman de Milan Füst. Drame de la jalousie aux airs de déjà-vu. Réalisation guindée. G. Naber monocorde.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Ildiko Enyedi
D'après le roman de Milan Füst
Photographie :
Musique :
Montage :
Dans les années 1920, Jakob Störr, capitaine hollandais chevronné souffrant de troubles digestifs persistants quand il est en mer, se fait conseiller par son cuisinier le mariage comme remède. Jakob suit à la lettre cet étrange conseil. Attablé avec un associé marron dans le restaurant d'un port italien, Jakob lui annonce son intention de demander la main de la première femme qui franchira le seuil de l'établissement. C'est ainsi qu'il se présente à la Française Lilly, déjà courtisée par un noble local. À sa grande surprise, la séduisante jeune femme accepte de l'épouser. Sans régler ses ennuis de santé, cette union se révèle infernale pour le capitaine hollandais.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La talentueuse Ildiko Enyedi (les primés MON XXe SIÈCLE et CORPS ET ÂME) déçoit avec cette adaptation sage et interminable d'un roman de Milan Füst. Sa réalisation guindée, dénuée de la charmante fantaisie qui a fait sa renommée, alourdit ce banal drame de la jalousie, qui rappelle fortement l'argument du roman "La femme et le pantin" de Pierre Louÿs, immortalisé par Luis Bunuel sous le titre CET OBSCUR OBJET DU DÉSIR. La réflexion de la réalisatrice sur le besoin irrépressible de contrôle des femmes par des hommes insécures tourne court. Le tournage en anglais n'arrange pas les choses, donnant à ce film luxueux mais fade l'arrière-goût d'un "europudding". Dans les circonstances, Léa Seydoux (LA VIE D'ADÈLE), sensuelle et vénéneuse, se montre plus à l'aise dans son rôle que le monocorde Gijs Naber (TULIPANI) dans le sien. (Texte rédigé en septembre 2021, dans le cadre du Festival international du film de Toronto)

Texte : Louis-Paul Rioux

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