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Julie (en 12 chapitres) (Verdens verste menneske)

Norv. 2021. Comédie dramatique de Joachim Trier avec Renate Reinsve, Anders Danielsen Lie, Herbert Nordrum. À Oslo, une jeune femme insatisfaite à qui tout sourit s'enferme dans un cycle qui la ramène constamment à la case départ. Panorama évocateur d'une jeunesse désenchantée. Mise en scène de proximité, sans artifices. Composition subtile de R. Reinsve. (sortie en salle: 11 février 2022)

13 ans +
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Julie (en 12 chapitres) (Verdens verste menneske)

13 ans + 13 ans +

Norv. 2021. Comédie dramatique de Joachim Trier avec Renate Reinsve, Anders Danielsen Lie, Herbert Nordrum.

À Oslo, une jeune femme insatisfaite à qui tout sourit s'enferme dans un cycle qui la ramène constamment à la case départ. Panorama évocateur d'une jeunesse désenchantée. Mise en scène de proximité, sans artifices. Composition subtile de R. Reinsve. (sortie en salle: 11 février 2022)

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Sphère Films
Récompenses
Le parcours scolaire remarquable de Julie lui ouvre toutes les portes. Mais l'éventail de possibilités de carrières la paralyse. De la médecine à la photographie, en passant par la psychiatrie, elle butine. Puis, voyant que rien ne l'accroche vraiment, elle abandonne les études et se rabat sur un emploi de commis dans une librairie du centre-ville d'Oslo. Sa rencontre avec Aksel, un bédéiste réputé de quinze ans son aîné, lui redonne un élan. Mais la félicité de la vie à deux ne fait qu'un temps. Chroniquement insatisfaite et anticipant le mur, Julie quitte Aksel pour un homme de son âge, Eivind, rencontré dans une fête. Auprès de qui le cycle se répète.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dernier volet de la trilogie de Joachim Trier consacrée à sa ville, JULIE (EN 12 CHAPITRES) développe sur un peu plus d'une année ce qu'OSLO, 31 AOÛT concentrait en une seule journée: le panorama d'une jeunesse marquée par le désenchantement. Pareillement au film précédent, qui était focalisé sur la figure d'Anders Danielsen Lie, celui-ci repose en entier sur les épaules de la stupéfiante Renate Reinsve, qui est de tous les plans. Sa composition subtile (récompensée à Cannes) rend bien l'indécision et le vague à l'âme de cette héroïne moderne ni bonne ni mauvaise (contrairement à ce que les titres original et anglais laissent entendre avec ironie), dont les facultés additionnées semblent s'annuler. Le récit sans temps mort est la somme de segments évocateurs et quasi autonomes, qui trouvent leur unité de sens durant l'épilogue. La mise en scène de proximité, sans artifices ni partis pris affichés, renforce l'impression (fausse) d'une oeuvre improvisée au fil du tournage et arrachée au réel. (Texte rédigé en octobre 2021, dans le cadre du Festival du nouveau cinéma de Montréal)

Texte : Martin Bilodeau

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