G.-B. 2021. Drame d'horreur de Sebastian Godwin avec Tom Goodman-Hill, Raffiella Chapman, Aisling Loftus. Un homme retourne dans la maison de campagne qu'il occupait jadis avec son ancienne épouse pour y présenter sa nouvelle compagne à ses trois enfants. Huis clos minimaliste mêlant maladroitement psychologie et horreur. Récit mince et prévisible. Réalisation assurée mais peu imaginative. Personnages stéréotypés. Interprètes adéquats, mais sans plus.
Un homme retourne dans la maison de campagne qu'il occupait jadis avec son ancienne épouse pour y présenter sa nouvelle compagne à ses trois enfants. Huis clos minimaliste mêlant maladroitement psychologie et horreur. Récit mince et prévisible. Réalisation assurée mais peu imaginative. Personnages stéréotypés. Interprètes adéquats, mais sans plus.
Le premier long métrage de Sebastian Godwin se présente comme un huis clos minimaliste, tentant de mêler drame psychologique et film d'horreur. Malheureusement, sa prémisse, plutôt mince, est développée sans grande originalité, au fil d'un scénario dont la mécanique est aussi pauvre en rebondissements qu'en étude de caractères. D'où l'impression que ce film particulièrement bref (71 minutes, générique compris) est un court métrage étiré aux dimensions d'un long. Tel quel, l'ensemble – réalisé de manière assurée mais peu imaginative – laisse l'impression d'un exercice de style distendu et superficiel, qui, malgré quelques qualités (une atmosphère de malaise occasionnellement troublante, et un climat de tension parfois inquiétant) s'avère inégal et décevant. D'autant plus que les interprètes – adéquats mais sans plus – défendent de façon machinale des personnages stéréotypés, ce qui renforce l'impression d'un film aussi générique que prévisible.
Texte : Georges Privet