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A Banquet

G.-B. 2021. Drame d'horreur de Ruth Paxton avec Sienna Guillory, Jessica Alexander, Ruby Stokes. Après le décès brutal de son père, une adolescente en crise mystique s’obstine à ne plus s’alimenter, sans pour autant perdre de poids. Thèmes du deuil et de l’anorexie mâtinés aux codes de l’horreur. Climat bien forgé. Ensemble parfois connu et peu subtil. Jeu convaincant du trio féminin.

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A Banquet (A Banquet)

G.-B. 2021. Drame d'horreur de Ruth Paxton avec Sienna Guillory, Jessica Alexander, Ruby Stokes.

Après le décès brutal de son père, une adolescente en crise mystique s’obstine à ne plus s’alimenter, sans pour autant perdre de poids. Thèmes du deuil et de l’anorexie mâtinés aux codes de l’horreur. Climat bien forgé. Ensemble parfois connu et peu subtil. Jeu convaincant du trio féminin.

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Betsey vit avec sa mère Holly et sa soeur dans une banlieue anglaise. Alors que la famille se remet à peine du décès brutal du père, dont Betsey a été témoin, l’adolescente se découvre un dégoût soudain pour la nourriture. Résistant à la pression de sa mère inquiète, qui l’emmène consulter plusieurs médecins, Betsey, pensant être l’élue d’une sorte de conspiration mystique destinée à la sauver d’une mort imminente, refuse obstinément de s’alimenter. D’abord excédée, Holly se met ensuite à douter de la réalité. Car Betsey, qui pourtant n’avale plus rien, ne perd pas de poids. Le mystère continue de s'épaissir avec l'irruption dans la maison de la grand-mère de l'adolescente.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour son premier long métrage, l’Écossaise Ruth Paxton joint sa voix à celles d’un bataillon de réalisatrices qui ont récemment exploité les codes de l’horreur pour traiter de sujets douloureux et intenses. Ici, le deuil, l’anorexie, l’anxiété génétiquement transmise. À l’instar de Rose Glass (SAINT MAUD), d’Amy Seimetz (SHE DIES TOMORROW), d’Amelia Moses (BLOODTHIRSTY) ou encore de Julia Ducournau (GRAVE), Paxton propulse au coeur du récit une expérience féminine du rapport au monde, au corps et à la mort. Le climat est travaillé, le rythme, lent, l’horreur psychologique, rouge sang. Cela dit, avec sa lourde métaphore filée autour de la nourriture, l’ensemble dégage parfois un parfum de déjà-vu. Jessica Alexander et Lindsay Duncan (respectivement la fille et la grand-mère) sont convaincantes. Mais c’est Sienna Guillory qui, dans le rôle de la mère à cran, tire le mieux son épingle du jeu. (Texte rédigé en septembre 2021, dans le cadre du Festival international du film de Toronto)

Texte : Céline Gobert

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