Tin Can
Tin Can
L'avis de Mediafilm
Tourné avant la pandémie de COVID-19, ce TIN CAN prémonitoire dépeint un monde où la peur de la maladie et l’isolement bousculent radicalement les rapports humains. Hélas, malgré une prémisse porteuse, le résultat déçoit. La faute à un récit confus aux enjeux dramatiques obscurs. Alors que la première moitié du film – la meilleure – se passe presque intégralement dans l’incubateur, les flashbacks explicatifs censés "aérer" la seconde partie n’ajoutent qu’à la confusion. La mise en scène du Canadien Seth A. Smith (THE CRESCENT) apparaît en revanche plus réussie. À l'instar de CUBE, THE ABYSS et OXYGÈNE, les personnages sont littéralement pris en étau, dans des cadrages très serrés, quasi-claustrophobes. Le climat oppressant est aussi bien rendu par la direction artistique léchée, qui évoque autant ALIEN que les premiers Cronenberg. Mais ce, sans jamais égaler ces illustres modèles. Contraints de livrer des dialogues convenus, les interprètes s'acquittent adéquatement de leur tâche, sans plus.
Synopsis
Dans un futur proche, le monde est ravagé par un parasite qui enveloppe ses victimes dans une membrane visqueuse. Les personnes défavorisées en meurent, tandis que les plus nanties paient pour être artificiellement "préservés", en attendant un vaccin. Alors qu’elle est sur le point de trouver une cure, une jeune scientifique, Fret, est kidnappée, intubée puis placée dans un de ces incubateurs de préservation; tout comme son ex-mari qui, contrairement à elle, est déjà infecté. Sans contact avec le monde extérieur, Fret tente par tous les moyens de retrouver sa liberté, mais aussi de comprendre pourquoi elle est ainsi détenue.
Année
2020Genre
Science-fictionDurée
104 min.Origine
CanadaBande-annonce (EN)
Bandes-annonces
Bande-annonce (EN)
Information
Genre
Science-fiction
Année
2020
Durée
104 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Pays
Canada
Distribution
LevelFILM
Production