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La Bonne Épouse

Fr. 2020. Comédie de Martin Provost avec Juliette Binoche, Yolande Moreau, Noémie Lvovsky. En France, à la veille de mai 1968, la directrice d'une école ménagère veuve et ruinée voit son premier amour revenir dans sa vie. Conte féministe bien intentionné, mais lourd et maladroit. Finale tonique et séduisante. Mise en scène empesée. J. Binoche irrésistible. (sortie en salle: 21 août 2020)

Général
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La Bonne Épouse (La Bonne Épouse)

Général Général

Fr. 2020. Comédie de Martin Provost avec Juliette Binoche, Yolande Moreau, Noémie Lvovsky.

En France, à la veille de mai 1968, la directrice d'une école ménagère veuve et ruinée voit son premier amour revenir dans sa vie. Conte féministe bien intentionné, mais lourd et maladroit. Finale tonique et séduisante. Mise en scène empesée. J. Binoche irrésistible. (sortie en salle: 21 août 2020)

En France, au milieu des années 1960, on trouve encore des écoles ménagères, chargées de préparer les jeunes filles à leurs futurs devoirs de mère au foyer et d'épouse soumise. Paulette Van Der Beck préside aux destinées d'une de ces écoles en Alsace, quand son mari, le directeur de l'établissement, meurt soudainement en la laissant couverte de dettes. Alors qu'elle remet pour la première fois en question les choix qu'elle a faits, Paulette voit réapparaître dans sa vie un amour de jeunesse. Inspirée par les manifestations de mai 68 à Paris, elle se laisse emporter par un vent de libération, qui pourrait signaler à la fois la fin de son asservissement, mais aussi celle de son auguste institution.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec SÉRAPHINE, VIOLETTE et SAGE FEMME, Martin Provost s'est imposé comme un cinéaste particulièrement à l'écoute de la condition féminine. Son nouveau film s'inscrit dans la continuité de cette démarche. Cette fois cependant, Provost aspire à une légèreté, un humour et une fantaisie pour lesquels il semble moins doué. Avec le résultat que son conte féministe bien intentionné semble parfois lourd et maladroit. Le récit alterne entre humour potache, clichés réchauffés et séquences inspirées, tandis que la mise en scène apparaît trop empesée. Restent quelques moments réussis (dont une finale musicale, aussi inattendue qu'entraînante), qui passent la rampe grâce à la performance enthousiaste de Juliette Binoche, drôle et émouvante en femme réinventant sa vie dans la tourmente.

Texte : Georges Privet

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