É.-U. 2020. Comédie dramatique de Charlie Kaufman avec Jessie Buckley, Jesse Plemons, Toni Collette. Malgré des doutes sur l'avenir de leur relation, une jeune femme entame un long voyage en voiture avec son nouvel amoureux, qui veut la présenter à ses parents. Méditation poétique brillante, mais souvent absconse, sur le couple, l'amour et la mort. Plusieurs longueurs. Réalisation imaginative. Prodigieuse J. Buckley.
Malgré des doutes sur l'avenir de leur relation, une jeune femme entame un long voyage en voiture avec son nouvel amoureux, qui veut la présenter à ses parents. Méditation poétique brillante, mais souvent absconse, sur le couple, l'amour et la mort. Plusieurs longueurs. Réalisation imaginative. Prodigieuse J. Buckley.
Cette méditation poétique, déroutante et anxiogène sur le couple, l'amour et la mort possède l'originalité et l'imagination propres aux scénarios de Charlie Kaufman (BEING JOHN MALKOVICH, ADAPTATION). S'inspirant d'un roman du Canadien Iain Reid, ce dernier nous propose cette fois une étrange création hybride, mélangeant road movie surréaliste, drame d'horreur familial et "date movie" étouffant. Ambitieux et expansif, le récit est toutefois vite plombé par des longueurs et des revirements abscons, aux effets insolites insistants. D'où une alternance de scènes d'anthologie et de passages à vide, d'une érudition parfois lourde. Au final, on reste tout de même impressionné par l'intelligence fiévreuse de Kaufman, l'invention de sa mise en scène, la superbe direction photo de Lukasz Zal (IDA, COLD WAR) et le brio du tandem d'acteurs principal. Jesse Plemons demeure discret et émouvant dans une performance qui évoque irrésistiblement le souvenir du regretté Philip Seymour Hoffman (SYNECDOCHE NEW YORK, réalisé par Kaufman). Mais c'est surtout la prestation extraordinaire de l'Irlandaise Jessie Buckley (BEAST) qui restera dans les mémoires.
Texte : Georges Privet
Par : Jean Beaulieu,
Charlie Kaufman, le cinéaste américain le plus prétentieux et le plus surévalué à mes yeux! Ses scénarios sont toujours prometteurs dans la première partie, et ça se gâte toujours dans la deuxième. Complètement allergique à son cinéma.
J'attribue à ce film la Cote