É.-U. 2020. Drame de Paul Weitz avec Kevin Hart, Lil Rel Howery, DeWanda Wise. Un ingénieur informatique immature se retrouve seul pour prendre soin de son enfant après la mort de sa femme, survenue le lendemain de l'accouchement. Tiède adaptation du roman autobiographique de Matthew Logelin. Récit prévisible, non exempt de clichés. Quelques gags faisant mouche. Réalisation sans ambition. K. Hart et M. Hurd attachants.
Un ingénieur informatique immature se retrouve seul pour prendre soin de son enfant après la mort de sa femme, survenue le lendemain de l'accouchement. Tiède adaptation du roman autobiographique de Matthew Logelin. Récit prévisible, non exempt de clichés. Quelques gags faisant mouche. Réalisation sans ambition. K. Hart et M. Hurd attachants.
Cette adaptation du roman autobiographique de Matthew Logelin ne déroge guère des innombrables chroniques du genre. Pourtant, FATHERHOOD démarre en trombe et laisse présager une comédie dynamique enjouée et gentiment irrévérencieuse. La vision comique de la monoparentalité, de la masculinité et de la conciliation travail-famille donne lieu à quelques gags qui font mouche, à défaut d'être très relevés. Mais après une ellipse de plusieurs années faisant passer le nourrisson à l'état de fillette espiègle, le film s'ankylose. L'intrigue devient conventionnelle et prévisible, les rôles de soutien s'affadissent et les clichés abondent (en particulier les relations avec l'intransigeante belle-mère). Et le dénouement apparaît mélodramatique. À la réalisation, Paul Weitz (AMERICAN PIE, GRANDMA) ne démontre pas une grande ambition. Cela dit, la complicité entre les attachants Kevin Hart (JUMANJI: THE NEXT LEVEL) et Melody Hurd (la télésérie "Them") procure ses plus beaux moments au film.
Texte : Charles-Henri Ramond