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The Intruder (El prófugo)

Arg. 2020. Thriller de Natalia Meta avec Erica Rivas, Nahuel Pérez Biscayart, Cecilia Roth. Une comédienne endeuillée, spécialisée en doublage, découvre que sa voix contient une sorte de parasite, qui cause des distorsions au micro. Suspense insolite et psychanalytique, tiré du roman de C.E. Feiling. Éléments comiques très bien amenés. Mise en scène racée et inventive. Composition solide d'E. Rivas.

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The Intruder (El prófugo)

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Arg. 2020. Thriller de Natalia Meta avec Erica Rivas, Nahuel Pérez Biscayart, Cecilia Roth.

Une comédienne endeuillée, spécialisée en doublage, découvre que sa voix contient une sorte de parasite, qui cause des distorsions au micro. Suspense insolite et psychanalytique, tiré du roman de C.E. Feiling. Éléments comiques très bien amenés. Mise en scène racée et inventive. Composition solide d'E. Rivas.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Natalia Meta
D'après le roman de C.E. Feiling
Photographie :
Musique :
Montage :
Inès, en vacances au Brésil avec son petit ami, subit mal la pression de cet individu verbomoteur et contrôlant. En pleine dispute, alors qu'elle s'est réfugiée dans la salle de bain, ce dernier, contre toute attente, se tue en se jetant du balcon. Trois mois plus tard, Inès encore sous le choc a repris sa routine à Buenos Aires, d'abord au studio d'enregistrement, où elle double des nanars asiatiques, puis dans sa chorale. Mais sa voix lui joue de vilains tours. La comédienne ne contrôle plus son instrument de travail, qui enregistre des distorsions au micro. L'arrivée impromptue chez elle de sa mère envahissante, ainsi que sa rencontre avec le mystérieux accordeur du grand orgue de la salle où sa chorale répète, brouillent davantage sa perception de la réalité, déjà perturbée par des cauchemars récurrents.

L’AVIS DE MEDIAFILM

On a connu Erica Rivas en mariée cocue et en furie dans l'ultime épisode de la comédie à sketches LES NOUVEAUX MONSTRES. Sa performance portait le film à son sommet. Avec aplomb, l'actrice argentine occupe l'image d'un bout à l'autre de ce suspense racé et inventif, dont le récit insolite - une sorte de dérive psychanalytique - revendique plusieurs parentés, au premier chef Roman Polanski (RÉPULSION, LE LOCATAIRE) et Lucrecia Martel (LA NINA SANTA, LA FEMME SANS TÊTE). À la différence majeure que l'approche de la cinéaste Natalia Meta se veut plus ironique, parfois même comique. Au tout début du film, on a même l'impression d'être en terrain connu, chez le Almodovar de FEMMES AU BORD DE LA CRISE DE NERFS. Puis tout part en vrille, les couloirs de l'intrigue s'enténèbrent, l'héroïne perd pied. Le scénario, tiré du roman de C.E. Feiling, tient la route et résiste à l'analyse. Ce qui n'est pas un mince exploit. (Texte rédigé en février 2020, dans le cadre du Festival de Berlin)

Texte : Martin Bilodeau

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