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La Femme qui s'est enfuie (Domangchin yeoja)

Cor.S. 2020. Drame de Hong Sang-soo avec Kim Minhee, Seo Younghwa, Song Seonmi. Profitant du voyage d'affaires de son mari accaparant, une jeune femme rend visite à des amies qu'elle avait perdues de vue. Regard à la fois inquiet et amusé sur la condition féminine. Récit verbomoteur décliné en trois temps. Réalisation faussement désinvolte. Distribution à l'unisson.

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La Femme qui s'est enfuie (Domangchin yeoja)

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Cor.S. 2020. Drame de Hong Sang-soo avec Kim Minhee, Seo Younghwa, Song Seonmi.

Profitant du voyage d'affaires de son mari accaparant, une jeune femme rend visite à des amies qu'elle avait perdues de vue. Regard à la fois inquiet et amusé sur la condition féminine. Récit verbomoteur décliné en trois temps. Réalisation faussement désinvolte. Distribution à l'unisson.

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En cinq ans de vie conjugale, Gamhee n'a jamais passé une seule journée séparée de son mari. Profitant d'un voyage d'affaires de cet homme accaparant, la jeune femme rend visite à deux amies qu'elle avait perdues de vue. Successivement, elle est accueillie par Youngsoon, une divorcée d'âge mûr établie dans une banlieue sécurisée de Séoul, puis par Woojin, une célibataire de son âge ayant du mal à nouer des liens. Avant de rentrer à la maison, Gamhee fait escale dans un cinéma d'art et d'essai, où elle retrouve par hasard Youngji, la gérante de l'établissement, qui vit aujourd'hui avec un ancien amoureux de la voyageuse.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pratiquement inconnu en Amérique du Nord, le Rohmer sud-coréen Hong Sangsoo (CONTE DE CINÉMA, ON THE BEACH AT NIGHT ALONE) contemple dans ce 24e long métrage le vide abyssal de la vie de sa jeune héroïne, et celui des femmes auxquelles elle rend visite. Les visites en question forment les trois temps d'un film faussement désinvolte, verbomoteur et parfois assommant (c'est voulu), où les conversations qui tournent en rond (c'est pourquoi) sont épiées par deux dispositifs. Principalement, la caméra du cinéaste, qui se fait oublier par des longs plans fixes, puis décroche de son axe pour exécuter des mouvements panoramiques, ou encore des zoom-in voyants. En second lieu, les caméras de surveillance impriment un ton plus inquiet à ce film sur ces femmes faussement heureuses, très bien défendues par une distribution à l'unisson. Le premier segment, de loin le plus fort, se clôt par une discussion absurde, sur le pas de la porte, portant sur la primauté des humains sur les chats errants. La scène est à mourir de rire... et pourtant. (Texte rédigé en février 2020, dans le cadre du Festival de Berlin)

Texte : Martin Bilodeau

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