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White Riot

G.-B. 2019. Documentaire musical de Rubika Shah . Pour contrer la montée d'un parti néonazi au Royaume-Uni en 1976, les membres d'une troupe de théâtre engagé déclenchent un mouvement antiraciste. Rappel historique percutant. Dénouement abrupt, laissant une impression d'inachevé. Réalisation créative et dynamique. Témoignages éloquents, d'une émotion parfois fabriquée. (sortie en salle: 24 juillet 2020)

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White Riot (White Riot)

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G.-B. 2019. Documentaire musical de Rubika Shah .

Pour contrer la montée d'un parti néonazi au Royaume-Uni en 1976, les membres d'une troupe de théâtre engagé déclenchent un mouvement antiraciste. Rappel historique percutant. Dénouement abrupt, laissant une impression d'inachevé. Réalisation créative et dynamique. Témoignages éloquents, d'une émotion parfois fabriquée. (sortie en salle: 24 juillet 2020)

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Royaume-Uni, 1976. Le chômage élevé et l'incertitude économique favorisent la montée en puissance d'un parti suprémaciste blanc, le National Front. Dans la foulée, le populaire guitariste et chanteur Eric Clapton libère sa parole xénophobe lors d'un concert à Birmingham. C'en est trop pour Red Saunders. Ce photographe de rock, membre d'une troupe de théâtre engagé, fonde le mouvement "Rock against Racism", avec ses compagnons de scène et deux amies graphistes. Publié avec les moyens du bord, leur fanzine politique, "Temporary Hoarding", connaît un retentissement inespéré auprès de la jeunesse britannique. En réaction aux tactiques d'intimidation du National Front (lettres de menace, bureaux vandalisés, etc.), Saunders et ses acolytes organisent de nombreux concerts. Le plus célèbre demeure le "Carnaval contre le racisme", présenté au parc Victoria de Londres le 30 avril 1978.

L’AVIS DE MEDIAFILM

De porter aux dimensions d'un long métrage son film de 9 minutes sur le même sujet sorti en 2017 ("White Riot - London") a permis à Rubika Shah d'approfondir son appel à la tolérance et sa célébration du caractère fédérateur de la musique. Exprimée à l'ère du mouvement "Black Lives Matter", sa dénonciation virulente du racisme primaire et de son instrumentalisation à des fins politiques résonne plus que jamais. Reprenant la forme éclatée et libre du fanzine qui a déclenché le phénomène raconté, la réalisatrice anglo-pakistanaise se fait créative dans son agencement d'archives et de témoignages des acteurs de l'époque. Cela dit, l'émotion de certaines de ces interventions apparaît parfois fabriquée et le dénouement précipité laisse au spectateur une impression d'inachevé.

Texte : Louis-Paul Rioux

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