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L'Art de tuer (Velvet Buzzsaw)

É.-U. 2019. Thriller de Dan Gilroy avec Jake Gyllenhaal, Rene Russo, Zawe Ashton. Une série de morts violentes survient dans l'entourage d'une galeriste de Los Angeles qui a exposé des toiles volées à un défunt psychopathe. Critique cinglante mais inaboutie du marché de l'art. Développements horrifiques saisissants. Réalisation léchée. J.Gyllenhall juste dans un rôle casse-gueule.

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L'Art de tuer (Velvet Buzzsaw)

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É.-U. 2019. Thriller de Dan Gilroy avec Jake Gyllenhaal, Rene Russo, Zawe Ashton.

Une série de morts violentes survient dans l'entourage d'une galeriste de Los Angeles qui a exposé des toiles volées à un défunt psychopathe. Critique cinglante mais inaboutie du marché de l'art. Développements horrifiques saisissants. Réalisation léchée. J.Gyllenhall juste dans un rôle casse-gueule.

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À Los Angeles, l'opportuniste Josephina s'empare des toiles d'un artiste obscur, décédé dans des conditions nébuleuses dans un appartement voisin du sien. Flairant la bonne affaire, elle s'associe avec sa patronne, la renommée galeriste Rhodora Haze, pour cacher la provenance illicite de ces tableaux et mettre sur pied une exposition de prestige, les peintures ayant été expertisées pour de fortes sommes. Ayant la tâche de préparer le catalogue de l'exposition, l'insupportable critique Morf Vandewalt découvre que l'auteur des toiles avait un passé de psychopathe et que certains pigments qu'il utilisait semblent provenir de tissus humains. Le mystère s'épaissit quand l'un des employés de la galerie de Rhodora meurt dans un accident de voiture.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après avoir dénoncé l'appétit des médias (NIGHTCRAWLER) et le système judiciaire (ROMAN J. ISRAEL, ESQ.), Dan Gilroy continue de plonger dans la psyché de l'Amérique avec cette critique cinglante du marché de l'art aux États-Unis. Vacuité, superficialité et cupidité des vendeurs et des artistes se retrouvent ainsi au banc des accusés, au fil d'un récit mêlant adroitement les moments de pure comédie satirique, de suspense et d'horreur. Hélas, les bonnes idées du scénario, dont celles sur l'influence de la critique et sur l'importance des marchands, ne sont qu'ébauchées, amoindries par une sous-intrigue amoureuse peu convaincante et des personnages secondaires souvent accessoires. Cela dit, la réalisation léchée exploite habilement les décors glacés et déshumanisés des quartiers huppés de la cité des anges, tandis que les séquences les plus terrifiantes sont visuellement saisissantes. Dans un rôle casse-gueule d'esthète pédant, irascible et instable, Jake Gyllenhaal évite de justesse le cabotinage.

Texte : Charles-Henri Ramond

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