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Mektoub, My Love - Intermezzo

Fr. 2019. Drame sentimental de Abdellatif Kechiche avec Ophélie Bau, Salim Kechiouche, Marie Bernard. Durant une journée de septembre 1994 à Sète, les chassé-croisé amoureux de jeunes adultes de l'endroit et de trois vacancières. Interminable deuxième épisode d'une saga sur la jeunesse et l'amour. Enjeux dramatiques minimaux. Traitement racoleur. Démarche artistique radicale. Jeu surtout physique des interprètes.

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Mektoub, My Love - Intermezzo (Mektoub, My Love - Intermezzo)

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Fr. 2019. Drame sentimental de Abdellatif Kechiche avec Ophélie Bau, Salim Kechiouche, Marie Bernard.

Durant une journée de septembre 1994 à Sète, les chassé-croisé amoureux de jeunes adultes de l'endroit et de trois vacancières. Interminable deuxième épisode d'une saga sur la jeunesse et l'amour. Enjeux dramatiques minimaux. Traitement racoleur. Démarche artistique radicale. Jeu surtout physique des interprètes.

Septembre 1994. Alors qu'elle lit seule sur la plage de Sète, Marie est abordée par le dragueur Tony et son copain Aimé. La Parisienne de 18 ans intègre ainsi une bande de jeunes adultes de l'endroit, en majorité d'origine tunisienne, où domine la belle et déterminée Ophélie. Sur le point d'épouser un militaire en mission à l'étranger, la fille de fermier attend un bébé, dont le père est Tony. Déçue par l'indécision de ce séducteur impénitent et menteur pathologique, Ophélie lui annonce qu'elle a décidé d'avorter et de rompre leur liaison. Le soir venu, tout le groupe se retrouve en boîte. Tout en faisant des avances directes à Ophélie, Aimé tente de séduire Marie. Mais la petite nouvelle jette plutôt son dévolu sur le timide Amin, natif de Sète, qui tente de percer comme photographe et scénariste à Paris.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Vers la fin du précédent MEKTOUB, MY LOVE - CANTO UNO, une séquence de plus de vingt minutes dans une boîte de nuit testait l'endurance du spectateur. Le deuxième épisode de cette saga sur la jeunesse et l'amour, librement adaptée du roman "La blessure, la vraie" de François Bégaudeau (ENTRE LES MURS), corse l'épreuve. Presque toute l'action (trois heures vingt-six minutes au compteur) se déroule dans ce même club de danse, avec les minces enjeux dramatiques focalisés sous la ceinture. Abdellatif Kechiche (LA VIE D'ADÈLE) atteint en effet des sommets de complaisance et de racolage avec ce déballage vulgaire et répétitif de corps féminins, disposés tel un terrain de jeu pour mâles libidineux. Assorti d'une longue scène de sexe qui semble avoir pour seul objectif de provoquer le spectateur, cet INTERMEZZO constitue un geste de cinéma radical, à prendre ou à laisser. Très naturels, les interprètes ont surtout l'occasion de mettre en valeur leur jeu, disons, physique. (Texte rédigé en mai 2019, dans le cadre du Festival de Cannes - Compétition officielle)

Texte : Louis-Paul Rioux

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