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Make Up

G.-B. 2019. Drame psychologique de Claire Oakley avec Molly Windsor, Joseph Quinn, Stefanie Martini. En cherchant à découvrir si son amoureux la trompe, une adolescente travaillant dans une station balnéaire en saison morte vit des émotions troubles auprès d'une collègue. Récit d'apprentissage délicat nourri d'éléments métaphoriques. Scénario un peu mince. Climat de mystère bien forgé. Bonne exploitation du paysage côtier. M. Windsor sensible.

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Make Up (Make Up)

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G.-B. 2019. Drame psychologique de Claire Oakley avec Molly Windsor, Joseph Quinn, Stefanie Martini.

En cherchant à découvrir si son amoureux la trompe, une adolescente travaillant dans une station balnéaire en saison morte vit des émotions troubles auprès d'une collègue. Récit d'apprentissage délicat nourri d'éléments métaphoriques. Scénario un peu mince. Climat de mystère bien forgé. Bonne exploitation du paysage côtier. M. Windsor sensible.

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Ruth, 18 ans, vient rejoindre son amoureux Tom, qui travaille dans une station balnéaire en Cornouailles durant la saison morte. Par son entremise, elle obtient également un emploi sur le site. Le lendemain de son arrivée, dans la maison mobile que leur prête la compagnie, la jeune fille remarque une trace de rouge à lèvres sur un miroir et la présence de longs cheveux roux parmi les vêtements pliés de Tom. Sa petite enquête sur la possible infidélité de son partenaire l'amène à croiser Jade, une collègue plus âgée, qui fabrique à temps perdu des perruques, dont une d'un rouge vif. Sans écarter de sa liste cette suspecte, Ruth poursuit ses recherches, obsédée par une mystérieuse silhouette féminine évanescente, qui semble hanter le site. Le désarroi de l'adolescente peu sûre d'elle monte d'un cran quand la décomplexée Jade, devenue son amie, tente de l'embrasser.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce premier long métrage de l'Anglaise Claire Oakley fascine à plus d'un titre. Le récit d'apprentissage, délicat, est chargé de métaphores illustrant les peurs de la protagoniste vis-à-vis de l'amour et la sexualité. La cinéaste exploite à merveille le paysage côtier frappé par les vagues, miroir des tourments de l'héroïne. Le budget de production était certes modeste, mais par le soin apporté aux éclairages, le décor, avec son parc de maisons mobiles recouvertes de bâches pour cause de fumigation saisonnière, prend une dimension fantomatique prenante. Enfin, il importe de saluer la performance sensible et expressive de la jeune Molly Windsor dans le rôle principal. Cela dit, le scénario est un peu mince et le climat de mystère, même bien forgé, devient un brin pesant à la longue.

Texte : Louis-Paul Rioux

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