Le Club Vinland
Le Club Vinland
L'avis de Mediafilm
L'opposition entre obscurantisme et progrès à l'aube de la Révolution tranquille trouve une illustration originale dans ce nouveau film du réalisateur d'IQALUIT. Bien écrit par Benoît Pilon, Marc Robitaille (UN ÉTÉ SANS POINT NI COUP SÛR) et le nouveau venu Normand Bergeron, le récit se fait toutefois démonstratif par moments et tire un peu en longueur. En revanche, la figure du frère enseignant, un passeur de connaissances naïf mais doué, inspirant et compréhensif, s'avère très juste, et Sébastien Ricard l'incarne avec la fébrilité et le charisme souhaités. Plus prévisible, le parcours du perturbé Émile n'en demeure pas moins touchant et gorgé d'espoir. Pour sa part, François Papineau joue de manière crédible le vilain cherchant continuellement à discréditer le héros. Campé à la même époque que CE QU'IL FAUT POUR VIVRE - un sommet dans l'oeuvre de Pilon -, LE CLUB VINLAND apparaît plus modeste dans sa reconstitution d'époque et plus empesé dans sa réalisation, néanmoins soignée visuellement.
Synopsis
Noël 1948. Enseignant dans un pensionnat pour garçons de Charlevoix, frère Jean présente avec ses élèves une pièce de théâtre défendant l'hypothèse selon laquelle le Canada n'aurait pas été découvert par Jacques Cartier en 1534, mais par des vikings au tournant de l'an mille. Venu de Québec pour assister au spectacle, frère Roséa met en garde son collègue contre les dangers de propager des idées contraires à la version officielle défendue par l'Église catholique. Progressiste dans l'âme, frère Jean continue à stimuler la curiosité de ses élèves pour cette théorie à travers le club Vinland, du nom du mythique territoire bordé de vignes décrit dans la saga de l'explorateur islandais Leif Erikson. Convaincu que le Vinland serait situé sur la côte charlevoisienne, l'enseignant fouille les lieux avec les jeunes, à la recherche de vestiges vikings. Son enthousiasme contagieux parvient à vaincre les résistances d'Émile, un nouvel élève difficile, en deuil de son père mort à la guerre. (sortie en salle le 6 août 2021)
Année
2019Genre
DrameDurée
125 min.Origine
CanadaBande-annonce (FR)
Bandes-annonces
Bande-annonce (FR)
Information
Classification
Genre
Drame
Année
2019
Durée
125 min.
Réalisation
Photographie
Montage
Pays
Canada
Québec
Distribution
Les Films Opale
Interprètes
Production