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Eva en août (La virgen de agosto)

Esp. 2020. Drame psychologique de Jonas Trueba avec Itsaso Arana, Isabelle Stoffel, Vito Sanz. À Madrid, durant les deux premières semaines d'août, les rencontres d'une ex-actrice de 33 ans, célibataire et sans enfant, qui cherche un sens à son existence. Beau portrait de femme, sur fond d'hommage senti à la capitale espagnole. Absence assumée de tension dramatique. Réalisation sensuelle et expressive. Attachante I. Arana.

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Eva en août (La virgen de agosto)

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Esp. 2020. Drame psychologique de Jonas Trueba avec Itsaso Arana, Isabelle Stoffel, Vito Sanz.

À Madrid, durant les deux premières semaines d'août, les rencontres d'une ex-actrice de 33 ans, célibataire et sans enfant, qui cherche un sens à son existence. Beau portrait de femme, sur fond d'hommage senti à la capitale espagnole. Absence assumée de tension dramatique. Réalisation sensuelle et expressive. Attachante I. Arana.

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À l'inverse de la majorité des Madrilènes, qui partent durant les grandes chaleurs des deux premières semaines d'août, Eva demeure en ville, dans un appartement prêté par une connaissance. C'est l'occasion pour l'ex-actrice de 33 ans, célibataire et sans enfant, de parcourir à sa guise les quartiers de la capitale espagnole, où les fêtes traditionnelles battent leur plein, à l'intention des nombreux touristes. Au fil des jours, Eva fait diverses rencontres. Dans un musée, elle croise un ex-collègue, toujours sensible à ses charmes discrets. Embarrée dehors la nuit tombée, elle va coucher chez une vieille amie devenue récemment mère. Le lendemain, elle reconnaît dans la voisine qui l'aide à entrer dans l'immeuble une artiste de rue qui s'était produite la veille. Ensemble, elles vont danser dans un bar, où deux ressortissants du Royaume-Uni les draguent. Dans un cinéma, Eva aborde une thérapeute nouvel âge, qui vient lui faire un traitement à domicile. Enfin, Eva s'entiche d'un barman, père d'une petite fille en temps partagé, qu'elle avait d'abord pris à tort pour un individu suicidaire.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Fils du réalisateur espagnol Fernando Trueba (oscarisé pour BELLE ÉPOQUE), Jonas Trueba signe ici un beau portrait de femme, sur fond d'hommage senti à la capitale espagnole. Coécrit avec sa vedette, l'attachante et nuancée Itsaso Arana, le récit avance sur la pointe des pieds, avec une absence assumée de tension dramatique. Ce qui n'empêche pas les auteurs de traiter avec sensibilité de nombreux thèmes, tels le désir de maternité, la confiance en soi, les espoirs déçus et les amitiés fragiles. L'ensemble est mis en scène par Trueba avec assurance, sensualité et de jolis accents lyriques, dans un décor madrilène bariolé et animé, où la fête semble perpétuelle.

Texte : Louis-Paul Rioux

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