É.-U. 2019. Drame psychologique de Alma Har'el avec Shia LaBeouf, Lucas Hedges, Noah Jupe. Durant sa cure de désintoxication, un acteur célèbre se remémore l'époque de ses 12 ans et sa relation compliquée avec son père. Scénario touchant, à la dimension cathartique fascinante. Réalisation impersonnelle. Solide interprétation des trois acteurs principaux. (sortie en salle: 29 novembre 2019)
Durant sa cure de désintoxication, un acteur célèbre se remémore l'époque de ses 12 ans et sa relation compliquée avec son père. Scénario touchant, à la dimension cathartique fascinante. Réalisation impersonnelle. Solide interprétation des trois acteurs principaux. (sortie en salle: 29 novembre 2019)
HONEY BOY est basé sur un scénario de Shia LaBeouf, écrit alors qu'il était lui-même en cure de désintoxication. Le processus thérapeutique en jeu et sa dimension cathartique ne manquent pas de fasciner. De fait, la narration éclatée et les allers-retours temporels intempestifs traduisent bien les tourments psychologiques et les émotions chaotiques des personnages. L'intensité de LaBeouf, dans le rôle de son propre père, conjuguée à la richesse émotionnelle du petit Noah Jupe (WONDER), produisent des instants aussi forts que délicats. Dans la peau du protagoniste adulte, Lucas Hedges (BOY ERASED, BEN IS BACK) continue de s'imposer comme l'un des acteurs les plus prometteurs de sa génération. En revanche, la réalisation d'Alma Har'el (BOMBAY BEACH) manque de personnalité, se rabattant trop sur l'esthétique reconnaissable des productions indépendantes américaines.
Texte : Céline Gobert