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Halston

É.-U. 2019. Documentaire de Frédéric Tcheng . La vie et l'oeuvre du couturier Roy Halston Lowrick, devenu au tournant des années 1970 une figure emblématique du renouveau de la mode américaine. Portrait d'un créateur exubérant, ayant marqué l'histoire de la mode. Traitement exempt de complaisance. Archives nombreuses et pertinentes. Détails anecdotiques. Réalisation soignée, mais très conventionnelle. (sortie en salle: 28 juin 2019)

Général
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Halston (Halston)

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É.-U. 2019. Documentaire de Frédéric Tcheng .

La vie et l'oeuvre du couturier Roy Halston Lowrick, devenu au tournant des années 1970 une figure emblématique du renouveau de la mode américaine. Portrait d'un créateur exubérant, ayant marqué l'histoire de la mode. Traitement exempt de complaisance. Archives nombreuses et pertinentes. Détails anecdotiques. Réalisation soignée, mais très conventionnelle. (sortie en salle: 28 juin 2019)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Pays :
Distributeur :
EyeSteelFilm
Né en 1932 dans une famille modeste de l'Iowa, Roy Halston Frowick fait ses débuts en tant que chapelier à la fin des années 50. Il frappe un grand coup en 1961, alors que l'un de ses modèles est popularisé par la Première dame, Jackie Kennedy. En 1968, Roy ouvre sa propre boutique de mode sur Madison Avenue, où se pressent de riches clientes, attirées par ses créations audacieuses. Homosexuel affiché, amateur de soirées disco et organisateur de défilés privés très coûteux, Halston devient rapidement une icône de la vie branchée new-yorkaise. En 1973, grisé par le succès, il vend sa marque à un conglomérat dirigé par un ami. Une décision qu'il regrettera amèrement.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après DIANA VREELAND - THE EYE HAS TO TRAVEL (inédit au Québec) et DIOR ET MOI, le cinéaste français Frédéric Tcheng rend un hommage bien senti à une autre figure marquante de la mode. Suivant un schéma non chronologique, son film-enquête s'attarde sur la période de gloire d'un créateur complexe, aux nombreuses zones d'ombre (rapports humains houleux et empreints d'élitisme, problèmes de consommation de drogue, folie des grandeurs, etc.). De nombreux détails - parfois anecdotiques - s'insèrent naturellement dans l'illustration plus large d'une société occidentale en pleins bouleversements culturels. Sur le plan formel, l'ensemble apparaît toutefois très conventionnel. Léchée, la réalisation alterne sobres transitions fictionnelles et documents d'archives inédits dans le but de dynamiser les entrevues. Reste le portrait jamais complaisant d'un artiste sans limite ni tabou, qui s'est brûlé les ailes en jouant selon les règles d'un système économique implacable, totalement indifférent à sa flamboyance et son talent.

Texte : Charles-Henri Ramond

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