Remarquable

Assholes - A Theory

Name: Assholes - A Theory
Director: John Walker
Genre: Documentaire
Released: 2019-10-07 14:02:23
Duration: 81 min.

Can. 2019. Documentaire de John Walker . Enquête sur la prolifération des individus narcissiques, arrogants et indifférents aux malheurs des autres. Réflexion ludique et probante sur un phénomène inquiétant. Structure narrative parfois maladroite. Manque d'invention formelle. Témoignages drôles et pertinents. (sortie en salle: 25 novembre 2019)

Assholes - A Theory (Assholes - A Theory)

Général

Can. 2019. Documentaire de John Walker .

Enquête sur la prolifération des individus narcissiques, arrogants et indifférents aux malheurs des autres. Réflexion ludique et probante sur un phénomène inquiétant. Structure narrative parfois maladroite. Manque d'invention formelle. Témoignages drôles et pertinents. (sortie en salle: 25 novembre 2019)

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Genre :

Documentaire

Année :

2019

Durée :

81 min.

Réalisation :

John Walker

Scénario :

Robert Sandler
John Walker
D'après le livre de Aaron James

Photographie :

Paul McCurdy

Musique :

Sandy Moore

Montage :

Jeff Warren

Pays :

Canada

Distributeur :

ONF

Si l'expression "trou de cul" peut choquer, elle a le mérite de décrire clairement un certain type d'individus: narcissique, arrogant, totalement indifférent aux malheurs qu'ils infligent aux autres. Ce modèle semble en pleine expansion depuis une vingtaine d'années, grâce à l'impunité fournie par les réseaux sociaux, l'insensibilité générée par le capitalisme sauvage et les succès remportés par certains politiciens populistes.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Sous son titre provocant, ce documentaire amusant, basé sur le livre d'Aaron James, cache une réflexion inquiétante sur le déclin du sens civique. Répertoriant - avec un humour facile mais néanmoins efficace - tous les types possibles d'importuns, le film se concentre sur quelques spécimens assez représentatifs, tels Silvio Berlusconi, Kanye West et Doug Ford. Si la construction du film est parfois boiteuse, l'ensemble se regarde avec un intérêt soutenu. On peut toutefois déplorer que la réalisation de John Walker (QUEBEC MY COUNTRY MON PAYS), efficace mais peu inventive, peine à transcender les limites de la formule des têtes parlantes. Heureusement, ces dernières s'avèrent souvent drôles et pertinentes.

Texte : Georges Privet

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