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The Seagull

É.-U. 2018. Drame de Michael Mayer avec Annette Bening, Saoirse Ronan, Corey Stoll. Une actrice vieillissante humilie en public son fils, un aspirant dramaturge qui a écrit une pièce en hommage à sa muse. Adaptation fidèle de la pièce de Tchekhov. Temporalité bousculée. Climat étouffant. Mise en scène au service de la prestigieuse distribution. (sortie en salle: 1 juin 2018)

Général
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The Seagull (The Seagull)

Général Général

É.-U. 2018. Drame de Michael Mayer avec Annette Bening, Saoirse Ronan, Corey Stoll.

Une actrice vieillissante humilie en public son fils, un aspirant dramaturge qui a écrit une pièce en hommage à sa muse. Adaptation fidèle de la pièce de Tchekhov. Temporalité bousculée. Climat étouffant. Mise en scène au service de la prestigieuse distribution. (sortie en salle: 1 juin 2018)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Stephen Karam
D'après la piéce de Anton Chekhov
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Métropole Films Distribution
Russie, début du XXe siècle. Arkadina débarque avec son amant Trigorine, écrivain à la mode, chez Sorine, son frère malade. Parmi les convives réunis au domaine, l'actrice vieillissante retrouve son fils Constantin, un aspirant dramaturge. Celui-ci a écrit une pièce en hommage à Nina, dont il est épris, et l'offre en divertissement aux invités. Mais irrité par les moqueries de sa mère, le fils met brusquement fin à la représentation. Il n'est pas au bout de ses humiliations. Peu après, Nina cède en effet au charme de Trigorine. Par dépit, l'amoureux transi tue une mouette et la dépose aux pieds de sa muse. Inquiète, Arkadina presse son amant de rentrer à Moscou. Nina annonce alors à celui-ci qu'elle souhaite l'y retrouver.

L’AVIS DE MEDIAFILM

S'il ose en bousculer la temporalité en la racontant sous la forme d'un flashback, Michael Mayer (FLICKA) signe par ailleurs une adaptation fidèle de la célèbre pièce de Tchekhov. Le récit tragicomique baigne dans un climat étouffant et mélancolique, en phase avec l'état d'esprit des personnages oisifs dissertant sur l'art, la vie et la mort. Par de discrets mouvements de caméra, Mayer illustre le quotidien monotone dont sont prisonnières ces "âmes russes" aux amours déçues. S'il abuse par moments de gros plans et d'effets de zoom, notamment lors du tête-à-tête entre Nina et Trigorine, le réalisateur sait tirer profit du cadre bucolique et des intérieurs petits-bourgeois, évitant par la même occasion les écueils du théâtre filmé. Bien que Saoirse Ronan livre avec ferveur le monologue final de Nina, c'est Annette Bening qui remporte la palme par sa composition désinvolte et touchante d'Arkadina.

Texte : Manon Dumais

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