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Le Prédateur (The Predator)

É.-U. 2018. Science-fiction de Shane Black avec Boyd Holbrook, Olivia Munn, Keegan-Michael Key. D'anciens soldats réintègrent l'armée pour combattre d'impitoyables envahisseurs extraterrestres. Énième dérivé d'une série en voie d'extinction. Scénario d'une bêtise stupéfiante. Réalisation chaotique donnant dans la surenchère. Interprètes sur le pilote automatique. (sortie en salle: 14 septembre 2018)

13 ans + (violence, langage vulgaire)
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Le Prédateur (The Predator)

13 ans + (violence, langage vulgaire) 13 ans + (violence, langage vulgaire)

É.-U. 2018. Science-fiction de Shane Black avec Boyd Holbrook, Olivia Munn, Keegan-Michael Key.

D'anciens soldats réintègrent l'armée pour combattre d'impitoyables envahisseurs extraterrestres. Énième dérivé d'une série en voie d'extinction. Scénario d'une bêtise stupéfiante. Réalisation chaotique donnant dans la surenchère. Interprètes sur le pilote automatique. (sortie en salle: 14 septembre 2018)

Ancien tireur d'élite de l'armée américaine reconverti en mercenaire, Quinn McKenna s'apprête à intervenir dans une prise d'otages au Mexique, quand il assiste à l'écrasement d'un objet volant non identifié. Après une confrontation sanglante avec l'occupant du vaisseau, Quinn s'empare d'une partie de son équipement, qu'il envoie à son fils Rory aux États-Unis. Tandis qu'il réintègre l'armée pour mener une contre-offensive avec d'autres ex-soldats et une professeure de biologie, Rory déclenche accidentellement l'engin reçu par la poste. Ce faisant, il alerte une horde d'extraterrestres, qui volent au secours d'un des leurs, capturé lors d'une précédente invasion et étudié en laboratoire par la scientifique.

L’AVIS DE MEDIAFILM

IL y a eu une suite peu concluante (PREDATOR 2). Puis deux sous-produits qui sentaient le désespoir (ALIEN VS. PREDATOR et sa suite). Enfin, un "reboot" sans lendemain (PREDATORS). Refusant de s'avouer vaincus, les studios 20th Century Fox ont chargé Shane Black - qui tenait un rôle mineur dans le film original de John McTiernan en 1987 -, de redonner vie à cette franchise en mal d'inspiration. Malheureusement, la stratégie de surenchère du réalisateur d'IRON MAN 3 (des Prédateurs plus grands, plus forts, plus nombreux, accompagnés d'étranges chiens à leur image) échoue à masquer le vide abyssal de l'entreprise. Créatures bien monstrueuses et visqueuses, machos armés jusqu'aux dents, décapités les uns après les autres entre deux réparties d'un goût douteux, tous les ingrédients de base sont réunis. Mais l'ensemble est saboté par un scénario d'une bêtise stupéfiante, une réalisation aussi frénétique que chaotique et des interprètes sur le pilote automatique. D'où l'impression que ces Prédateurs ont vraiment fait leur temps.

Texte : Georges Privet

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