É.-U. 2018. Drame de Mihal Brezis, Oded Binnun avec Brian Cox, Rosanna Arquette, JJ Feild. Un vieil homme gravement malade quitte son île isolée de la côte écossaise pour aller s'installer à San Francisco, chez son fils qu'il avait perdu de vue. Tiède adaptation d'une nouvelle de l'Espagnol Jose Luis Sampedro. Récit empathique. Sous-intrigues convenues. Réalisation stylée mais conventionnelle. B. Cox touchant.
Un vieil homme gravement malade quitte son île isolée de la côte écossaise pour aller s'installer à San Francisco, chez son fils qu'il avait perdu de vue. Tiède adaptation d'une nouvelle de l'Espagnol Jose Luis Sampedro. Récit empathique. Sous-intrigues convenues. Réalisation stylée mais conventionnelle. B. Cox touchant.
Présentée au Festival des films du monde de Montréal en 2018, cette adaptation d'une nouvelle de l'Espagnol Jose Luis Sampedro publiée en 1985 souffre à la fois d'un manque criant de personnalité et d'une absence totale de passion. L'histoire - transposée de l'Italie en terre anglo-saxonne - a le potentiel d'un drame familial empathique, porté par des thèmes universels (transmission des valeurs, critique sociale, rapport à la mort). Au-delà de quelques passages sincères, les trois scénaristes (et leurs deux assistants!) renoncent à ce terreau fertile au bénéfice d'une intrigue convenue, scolaire, fertile en clichés et humour facile. Mis en scène avec style mais sans ferveur, ce premier long métrage du duo israélien Mihal Brezis et Oded Binnun (les courts « Aya », « Lost paradise ») est quelque peu racheté par la performance du chevronné Brian Cox (CHURCHILL), très touchant dans la peau d'un bourru au grand coeur. JJ Field (FORD V FERRARI) fait preuve de nuances dans le rôle du fils incompris, rongé par la culpabilité.
Texte : Charles-Henri Ramond