Fr. 2018. Drame de Thomas Vinterberg avec Matthias Schoenaerts, Colin Firth, Léa Seydoux. En août 2000, alors que 23 soldats du sous-marin nucléaire russe Koursk agonisent au fond de la mer de Barents, les épouses des marins se heurtent au silence des autorités militaires. Adaptation fidèle du livre de Robert Moore. Récit souvent poignant, n'offrant que le point de vue européen. Reconstitution soignée. Réalisation efficace. M. Schoenaerts investi.
En août 2000, alors que 23 soldats du sous-marin nucléaire russe Koursk agonisent au fond de la mer de Barents, les épouses des marins se heurtent au silence des autorités militaires. Adaptation fidèle du livre de Robert Moore. Récit souvent poignant, n'offrant que le point de vue européen. Reconstitution soignée. Réalisation efficace. M. Schoenaerts investi.
Grosse production européenne sous la bannière EuropaCorp (Luc Besson) au casting international, KURSK est l'adaptation assez fidèle du livre du journaliste Robert Moore "A Time to Die", et possiblement, le récit de ce qui s'est réellement passé. Toutefois, le livre comme le film n'offrent que le point de vue occidental et jamais celui des autorités russes... Ceci dit, le long métrage de Thomas Vinterberg (LA CHASSE) réussit à maintenir l'intérêt et le suspense jusqu'à la fin, même si dès le départ, le dénouement tragique est connu. Cela doit beaucoup à la reconstitution très soignée de l'intérieur du sous-marin qui restitue bien l'exiguïté des lieux. Cela tranche d'ailleurs avec l'artificialité de certains plans extérieurs. À la tête de cette grosse machine bien huilée, Vinterberg s'en sort correctement, sans grande originalité mais avec efficacité. Dans le rôle du sous-officier russe qui tente de sauver ses hommes, Matthias Schoenaerts est totalement investi.
Texte : Olivier Lefébure