G.-B. 2018. Comédie d'espionnage de David Kerr avec Rowan Atkinson, Ben Miller, Olga Kurylenko. Un ex-agent du MI7 reprend du service pour identifier et neutraliser l'auteur d'une série de cyberattaques mettant en péril la sécurité du Royaume-Uni. Suite tardive et désuète. Parodie sans surprise des James Bond, recyclant des gags éculés. Récit mécanique. Réalisation peu inspirée. Simagrées de R. Atkinson tournant à vide. (sortie en salle: 26 octobre 2018)
Un ex-agent du MI7 reprend du service pour identifier et neutraliser l'auteur d'une série de cyberattaques mettant en péril la sécurité du Royaume-Uni. Suite tardive et désuète. Parodie sans surprise des James Bond, recyclant des gags éculés. Récit mécanique. Réalisation peu inspirée. Simagrées de R. Atkinson tournant à vide. (sortie en salle: 26 octobre 2018)
Les simagrées de Rowan Atkinson (MR. BEAN) n'ont plus l'impact d'antan. En fait foi cet épisode tardif d'une série de comédies parodiant les films de James Bond, Jason Bourne et Ethan Hunt. Mécanique, dénué de rythme, le récit recycle sans effort d'imagination des gags éculés. Mais surtout, les incohérences de l'intrigue viennent vite à bout de l'indulgence du spectateur. Comment en effet croire à l'entreprise quand le protagoniste agit tantôt en parfait idiot, tantôt en admirable génie? Autre symptôme aggravant: le cabotinage d'Emma Thompson en Première ministre laisse pantois. Les effets spéciaux, d'une autre époque, émaillent une réalisation qui manque singulièrement d'inspiration.
Texte : André Caron