G.-B. 2018. Thriller de Drew Pearce avec Jodie Foster, Sterling K. Brown, Sofia Boutella. En 2028, dans un Los Angeles à feu et à sang, des criminels se retrouvent dans un hôpital clandestin dirigé par une infirmière troublée. Scénario brouillon et relâché. Dystopie mal définie. Réalisation dynamique. Recherches stylistiques. Performances divertissantes mais limitées de comédiens de talent. (sortie en salle: 8 juin 2018)
En 2028, dans un Los Angeles à feu et à sang, des criminels se retrouvent dans un hôpital clandestin dirigé par une infirmière troublée. Scénario brouillon et relâché. Dystopie mal définie. Réalisation dynamique. Recherches stylistiques. Performances divertissantes mais limitées de comédiens de talent. (sortie en salle: 8 juin 2018)
Sans l'ombre d'un doute, Quentin Tarantino et Guy Ritchie ont influencé Drew Pearce pour la conception de sa première réalisation. Le scénariste d'IRON MAN 3 a néanmoins des croûtes à manger avant de rejoindre les rangs de ces maîtres du film de gangsters choral. En effet, Pearce aurait gagné à resserrer son scénario plutôt qu'à enfiler les sous-intrigues inabouties, chiches en émotion et suspense. La dystopie dans laquelle il a campé son récit est par ailleurs peu définie. Avait-il vraiment un commentaire à formuler sur le monde actuel? Ou a-t-il fait ce choix par caprice stylistique? Car du style, son film en a à revendre. La réalisation est dynamique. La photographie rend l'atmosphère glauque et tendue de l'hôtel. La trame sonore, sortie tout droit des années 1960-70, contraste délicieusement avec le futur fantasmé à l'écran. Très solide, Jodie Foster domine une galerie d'interprètes de talent, limités toutefois par le matériel avec lequel ils doivent composer.
Texte : Jules Couturier