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Debbie Ocean 8 (Ocean's 8)

É.-U. 2018. Thriller de Gary Ross avec Sandra Bullock, Cate Blanchett, Anne Hathaway. Une cambrioleuse met au point le vol en plein gala d'un collier de diamants d'une valeur de 150 millions de dollars, qui sera porté par une célèbre actrice hollywoodienne. Pendant féminin de la série "Danny Ocean". Recette de base fidèlement suivie, sans suspense ni surprise. Mise en scène de métier. Interprétation impeccable, mais pas inoubliable. (sortie en salle: 8 juin 2018)

Général
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Debbie Ocean 8 (Ocean's 8)

Général Général

É.-U. 2018. Thriller de Gary Ross avec Sandra Bullock, Cate Blanchett, Anne Hathaway.

Une cambrioleuse met au point le vol en plein gala d'un collier de diamants d'une valeur de 150 millions de dollars, qui sera porté par une célèbre actrice hollywoodienne. Pendant féminin de la série "Danny Ocean". Recette de base fidèlement suivie, sans suspense ni surprise. Mise en scène de métier. Interprétation impeccable, mais pas inoubliable. (sortie en salle: 8 juin 2018)

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À sa sortie de prison, Debbie Ocean retrouve à New York sa fidèle complice Lou, avec laquelle elle met au point son coup le plus audacieux: le vol en plein gala annuel du Metropolitan Museum of Art d'un collier de diamants d'une valeur de 150 millions de dollars. En digne soeur du regretté cambrioleur Danny Ocean, Debbie a tout prévu. Plutôt que de subtiliser le joyau dans la voûte de la boutique Cartier, d'où il n'est jamais sorti, elle fait en sorte qu'il soit porté lors du gala par l'actrice hollywoodienne Daphne Kluger, hôtesse d'honneur de la soirée. On lui balance une complice dans les jambes: Rose Weil, designer en perte de prestige, qui parvient à se faire engager par la capricieuse vedette. Et comme Debbie ne fait jamais les choses à moitié, elle manigance afin que le cavalier de Daphne soit le propriétaire de galerie véreux qui, par son témoignage, l'avait envoyée en taule.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Gary Ross (PLEASANTVILLE, THE HUNGER GAMES) suit fidèlement la recette mise au point par Steven Soderbergh (ici producteur), dans cette variation au féminin de la série Danny Ocean. D'où une forte impression de déjà vu, tant sur le plan du style (musique cool, montage alterné, écrans divisés, décors lustrés) que du récit (formation de l'équipe, exécution du cambriolage à la manière d'une chorégraphie, vengeance larvée, etc.). En outre, la mécanique est un peu trop bien huilée, et les pions placés trop facilement. De sorte que le suspense demeure inopérant. Même la surprise finale, marque de commerce de la franchise, manque ici d'impact. La distribution est à l'avenant. Chacune des actrices joue adéquatement sa partition, mais aucune ne se démarque ou laisse une forte impression.

Texte : Louis-Paul Rioux

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