Pol. 2018. Chronique de Pawel Pawlikowski avec Tomasz Kot, Joanna Kulig, Borys Szyc. De 1949 à 1964, l'histoire d'amour compliquée d'un musicien polonais qui a fait défection et d'une chanteuse fantasque victime d'un chantage de la part des autorités. Triste récit d'un amour impossible, inspiré de l'histoire des parents du réalisateur. Remarquable sens de l'ellipse. Mise en scène dépouillée. Interprétation intense. (sortie en salle: 11 janvier 2019)
De 1949 à 1964, l'histoire d'amour compliquée d'un musicien polonais qui a fait défection et d'une chanteuse fantasque victime d'un chantage de la part des autorités. Triste récit d'un amour impossible, inspiré de l'histoire des parents du réalisateur. Remarquable sens de l'ellipse. Mise en scène dépouillée. Interprétation intense. (sortie en salle: 11 janvier 2019)
Sans atteindre la grâce de son poignant IDA, Pawel Pawlikoski raconte avec un égal dépouillement - noir et blanc épuré, image carrée enfermant les personnages, direction artistique sobrement recherchée - un amour impossible corrompu par les jeux politiques et les compromissions. S'inspirant librement de l'histoire de ses parents, le réalisateur rend un hommage émouvant aux trésors musicaux de sa Pologne natale, à travers des numéros de chants et de danse filmés avec affection et enthousiasme. Mais c'est par son sens de l'ellipse remarquable que Pawlikowski se signale ici. L'auteur est en effet parvenu à raconter en quatre-vingt minutes un récit s'étendant sur plus de quinze ans. Pour exécuter son triste pas de deux, il a fait appel au peu connu mais très intense Tomasz Kot et à Joanna Kulig, qu'il avait dirigée dans THE WOMAN IN THE FIFTH et IDA. Dotée d'une grande beauté et d'un charme magnétique, celle-ci se révèle aussi crédible en adolescente effrontée qu'en trentenaire prématurément flétrie. (Texte rédigé en mai 2018, dans le cadre du Festival de Cannes - Compétition officielle)
Texte : Louis-Paul Rioux
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
La relation entre les deux amoureux manquent de profondeur et leur personnage aussi. Et avec les ellipses ont ne ressent pas leur manque. Le soin apporté au montage et la composition des plans l'emportent sur l'humain.
J'attribue à ce film la Cote
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Assez decu de ce COLD WAR. Un bel objet d'art mais je n'ai pas embarqué dans l'histoire d'amour, aucunement élaborée d'ailleurs. La faute peut-être aux nombreuses ellipses. Et le film prend pour acquis que le spectateur sait tout du contexte historique et des enjeux. L'actrice possède un charme certain, mais je n'ai pas trop aimé la musique (à part «rock around the clock»). Bref, j'ai trouvé le temps long malgré la courte durée de ce drame.
J'attribue à ce film la Cote
Par : daniel marquis, bromont
Subjugé par ce film, sa musique et son histoire. C'est un plalsir de l'ajouter à la collection de notre cégep.
J'attribue à ce film la Cote