À l'hiver 2012, Marie Colvin part couvrir la guerre civile en Syrie. Correspondante au Sunday Times depuis la fin des années 1980, la journaliste américaine en a vu d'autres. En 2001 au Sri Lanka, un éclat de grenade lui fait perdre un oeil. Deux ans plus tard en Irak, elle et son nouveau photographe, l'Anglais Paul Conroy, révèlent au monde les charniers contenant les corps des opposants à Saddam Hussein. En 2009, malgré son alcoolisme aggravé par un syndrome de choc post-traumatique, la correspondante de guerre part rendre compte de la souffrance de la population afghane sous les bombardements. Et lors du printemps arabe de 2011, son interview avec le dictateur lybien Mouammar Kadhafi marque l'histoire. Mais la Syrie lui réserve une tout autre épreuve. Au péril de sa vie - les journalistes étrangers étant ciblés par les soldats du régime inique de Bachar el-Assad -, et malgré les objections de Conroy, Marie fait parvenir à CNN un reportage dévastateur, en direct de la ville assiégée de Homs. (sortie en salle le 16 novembre 2018)