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Vers la lumière (Hikari)

Jap. 2017. Drame psychologique de Naomi Kawase avec Ayame Misaki, Masatoshi Nagase, Tatsuya Fuji. En deuil de son père et aux prises avec une mère sénile, une narratrice de films pour non-voyants fait la connaissance d'un photographe qui perd progressivement la vue. Récit lumineux et empathique, célébrant le pouvoir d'évocation du cinéma. Réalisation attentive et expressive. Dernier tiers d'une prenante poésie. Interprètes touchants. (sortie en salle: 20 avril 2018)

Général
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Vers la lumière (Hikari)

Général Général

Jap. 2017. Drame psychologique de Naomi Kawase avec Ayame Misaki, Masatoshi Nagase, Tatsuya Fuji.

En deuil de son père et aux prises avec une mère sénile, une narratrice de films pour non-voyants fait la connaissance d'un photographe qui perd progressivement la vue. Récit lumineux et empathique, célébrant le pouvoir d'évocation du cinéma. Réalisation attentive et expressive. Dernier tiers d'une prenante poésie. Interprètes touchants. (sortie en salle: 20 avril 2018)

Année :
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Sphère Films
En deuil de son père et aux prises avec une mère sénile, qu'elle visite trop rarement à la campagne, Misako Ozaki, audiodescriptrice de films, vérifie avec des non-voyants la qualité et la pertinence de son travail. La jeune femme fait ainsi la connaissance de Masaya Nakamori, un photographe bourru et sec, qui accepte mal le fait qu'il perd progressivement la vue.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Naomi Kawase (STILL THE WATER) se surpasse avec ce beau drame psychologique et sentimental, lumineux et empathique, qui célèbre avec intelligence le grand pouvoir d'évocation du cinéma. Alternant avec souplesse les expressifs gros plans de visages et les passages nerveux tournés caméra à l'épaule, la cinéaste japonaise ménage également dans le dernier tiers une séquence en forêt d'une douce et prenante poésie, en écho à l'enfance de l'attachante protagoniste. Celle-ci est incarnée de manière fort touchante par Ayame Misaki, aux côtés du bouleversant Masatoshi Nagase (LES DÉLICES DE TOKYO de la même Kawase), dans le rôle d'un artiste incapable de faire le deuil de ce qui lui est le plus cher au monde. (Texte rédigé en mai 2017, dans le cadre du festival de Cannes - Sélection officielle - Compétition)

Texte : Louis-Paul Rioux

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