Nous sommes les autres
Nous sommes les autres
L'avis de Mediafilm
Une impression de vétusté se dégage de ce premier long métrage de Jean-François Asselin, auteur et réalisateur de la série "Plan B". L'intrigue guère neuve, propulsée par des moyens technologiques modestes, forge un suspense psychologique mou au mystère indifférent et criblé d'invraisemblances. Le dénouement "punché", digne d'un court métrage, ne résiste pas non plus à l'analyse. La proposition de départ était pourtant féconde. Comment meubler le vide causé par un départ? Comment trouver sa place en l'absence d'un autre? Comment échapper à un destin déjà dicté? Hélas, le scénario n'est jamais à la hauteur de ces enjeux philosophiques. La douleur de l'absence est rarement ressentie, malgré les efforts louables de Pascale Bussières. Du reste, la réalisation monotone et froide, mais plastiquement experte et harmonieuse, manque de traduire la révolution intérieure vécue par les trois protagonistes. Au surplus, les dialogues surécrits sonnent parfois faux. Mais jamais dans la bouche d'Émile Proulx-Cloutier, dont le métier commence enfin à paraître. (Texte rédigé en novembre 2017, dans le cadre du festival Cinémania)
Synopsis
L'architecte Frédéric Venne se relève d'une grave dépression, causée par une douloureuse faillite personnelle, lorsqu'il se voit offrir la chance de sa vie: créer au sein d'un grand cabinet montréalais les plans d'un centre d'art, dans le cadre d'un prestigieux concours international. Il devra toutefois s'exécuter au nom et dans l'ombre du grand Alexandre Picard, architecte vedette de la firme, disparu subitement en emportant avec lui quelques objets de valeur. Myriam, épouse et adjointe d'Alexandre, a du reste fait une réclamation à ce sujet. Se présente alors à sa porte Robert Laplante, expert en sinistres et futur directeur de sa firme d'assurances. Fasciné par cette femme mystérieuse, et par l'univers dans lequel elle évolue, Robert accepte d'enquêter sur la disparition de son mari. Parallèlement, Frédéric gagne de haute lutte le respect de ses collègues initialement hostiles et prend de l'assurance auprès de ceux qui l'ont embauché. Trop, peut-être. (sortie en salle le 10 novembre 2017)
Année
2017Genre
DrameDurée
110 min.Origine
CanadaBande-annonce (FR)
Bandes-annonces
Bande-annonce (FR)
Information
Classification
Genre
Drame
Année
2017
Durée
110 min.
Réalisation
Pays
Canada
Québec
Distribution
Les Films Séville