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Ni juge, ni soumise

Fr. 2017. Documentaire de Yves Hinant, Jean Libon . À Bruxelles, la juge d'instruction Anne Gruwez recueille dans son bureau les témoignages de divers contrevenants. Portrait sur le vif découlant d'une émission d'affaires publiques belge. Quelques fulgurances. Dispositif délibérément intrusif. Protagoniste captivante, parfois un rien cabotine. (sortie en salle: 13 juillet 2018)

13 ans +
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Ni juge, ni soumise (Ni juge, ni soumise)

13 ans + 13 ans +

Fr. 2017. Documentaire de Yves Hinant, Jean Libon .

À Bruxelles, la juge d'instruction Anne Gruwez recueille dans son bureau les témoignages de divers contrevenants. Portrait sur le vif découlant d'une émission d'affaires publiques belge. Quelques fulgurances. Dispositif délibérément intrusif. Protagoniste captivante, parfois un rien cabotine. (sortie en salle: 13 juillet 2018)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Axia Films
À Bruxelles, la juge d'instruction Anne Gruwez recueille dans son bureau les témoignages de divers contrevenants, accompagnés de leurs avocats. Voleurs, abuseurs, batteurs de femmes, mère infanticide, tous obtiennent une écoute attentive de cette magistrate originale au caractère bien trempé, qui roule en Citroën vintage et partage son temps entre les causes quotidiennes et certaines affaires au long cours. Au nombre de celles-ci: le meurtre de deux prostituées, survenu vingt ans auparavant, et pour lequel de nouvelles expertises ADN ont été réclamées.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dispositif délibérément intrusif, montage à la hache, réel capté sans filtre... on pourrait se trouver en pleine téléréalité. Nous sommes plutôt dans le territoire du documentaire sur le vif et sans apprêt, tel que pratiqué par les auteurs de l'émission belge "Strip Tease", dont NI JUGE, NI SOUMISE, constitue un bloc détaché. Pourquoi l'avoir détaché? Parce que la juge Anne Gruwez, que les auteurs ont suivie pendant trois ans, est un vrai personnage de cinéma. Dans son bureau, cette singulière fonctionnaire capte et enregistre la misère du monde. Sans états d'âme, mais avec un goût évident pour le jeu de la vérité. Cela dit, Gruwez force parfois la note, comme si la conscience de la caméra, notamment dans les scènes de terrain, s'accompagnait d'une consigne de jeu. À l'inverse, certains témoignages, tel celui de la mère infanticide, laissent entendre dans les silences un vacarme de souffrance. La scène, d'une durée de dix minutes environ, marque un sommet dans une oeuvre modestement bien faite, qui prend des libertés avec la ligne du temps mais fournit au film un véritable fil conducteur, sous la forme d'une captivante course à l'ADN.

Texte : Martin Bilodeau

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