É.-U. 2017. Drame biographique de Craig Gillespie avec Margot Robbie, Sebastian Stan, Allison Janney. La carrière de la patineuse artistique Tonya Harding prend brutalement fin en 1994, quand les médias révèlent que son ex-mari a engagé des malfrats pour intimider sa rivale Nancy Kerrigan. Illustration dynamique de déclarations contradictoires et de faux témoignages. Réalisation inventive inspirée du documentaire. Photographie vintage. Composition nuancée de M. Robbie. (sortie en salle: 5 janvier 2018)
La carrière de la patineuse artistique Tonya Harding prend brutalement fin en 1994, quand les médias révèlent que son ex-mari a engagé des malfrats pour intimider sa rivale Nancy Kerrigan. Illustration dynamique de déclarations contradictoires et de faux témoignages. Réalisation inventive inspirée du documentaire. Photographie vintage. Composition nuancée de M. Robbie. (sortie en salle: 5 janvier 2018)
À sa manière ludique et sincère, Craig Gillespie (LARS AND THE REAL GIRL, MILLION DOLLAR ARM) réinvente le modèle du biopic. D'une part en multipliant avec dynamisme et invention ses procédés narratifs et stylistiques: adresse aux spectateurs, pseudo-entrevues pétries de mensonges, voix-off en contradiction avec l'image, écran divisé, etc. D'autre part en abordant de nombreux thèmes qui vont au-delà du fait divers: relation mère-fille, pression du milieu sur le corps féminin, revanche sociale, quête d'amour, etc. Baignant dans une lumière vintage texturée, mis en musique avec vivacité, l'ensemble profite en outre de la forte présence de Margot Robbie (WOLF OF WALL STREET). Avec une assurance épatante, celle-ci compose une Tonya Harding multidimensionnelle et attachante, face à l'excellente Allison Janney dans le rôle tragicomique de sa mère.
Texte : Helen Faradji
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Yes, un excellent film, qui contourne avec son mordant et son énergie les clichés du film inspiré d'une histoire vraie! Seul réserve: le trucage lorsque Tonya patine, on voit bien qu'on a placé la tête de Robbie sur le corps d'une patineuse professionnelle!
J'attribue à ce film la Cote
Par : Jason Plante, Gatineau
Un avoeu: VideoVille Showtime a longtemps ete l'une des pires compagnies de films durant les annees 80-90 (c'etait surtout des films pornos, et ils se nomment maintenant VVS Films). Avec le temps, ils se sont nettement ameliores (End Of Watch avec Jake Gyllenhaal et Michael Pena par exemple), Les temoignages pour "apologier" Tonya, quoique contradictoires, sont PERTINENTS. Pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire, elle avait fait la UNE des journaux debuts 90. Tonya Harding et Nancy Karrigan etaient des potentielles mediallees aux jeux olympiques d'hiver en patinage artistique. Les choux-gras de la presse avaient revelees que Tonya lui avait damne le pion en assaillant un coup de barre de fer sur les genoux de sa rivale Nancy Karrigan. Une veritable page d'histoire!!! Qu'en dit ce film: Je reste dans l'affirmative que Tonya etait coupable comme ca se peut pas, meme si c'est un de sa bande qui avait fait le coup. Margot Robbie excellente et sympatique, Allison Janney plus que presente, ce film est un classique, deja a la qualite de ses deux actrices principales...
J'attribue à ce film la Cote
John DeFore - The Hollywood Reporter
"Throughout, Gillespie directs as if he's been mainlining GOODFELLAS. His camera never rests, sweeping and racing around even when Harding is tearing up the ice. (He also indulges in needle-drops of some conspicuously eccentric pop records; none are as inspired as Martin Scorsese's best, but whose are?)"
Owen Gleiberman - Variety
"That the film has chosen a person of such cheesy notoriety as its heroine may sound like the height of dramatic irony. But Tonya Harding was, and is, a figure of rather innocent dreams who became an outcast, and her story — her real story — has more layers than you think."
Chantal Guy - La Presse
"Craig Gillespie vient de se « mettre sur la mappe », comme on dit, avec ce portrait grinçant et délirant de Tonya Harding, interprétée par une Margot Robbie en feu qui trouve là le meilleur rôle de sa carrière."
François Lévesque - Le Devoir
"En bonne partie écrit à partir d’entrevues réalisées avec Tonya Harding et son ex Jeff Gillooly (Sebastian Stan), le scénario de Steven Rogers présente des versions des faits souvent diamétralement opposées. L’humour noir dans lequel baigne le film tient pour beaucoup à la juxtaposition desdites versions (chapeau à la monteuse Tatiana S. Riegel)."
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
Mon 3e film préféré de 2017, la réalisation est forte et la musique donne un bon ton au film, les dialogues sont excellents et Margot Robbie est bouleversante, elle aurait dû gagner meilleure actrice aux oscars
J'attribue à ce film la Cote