Go to main content
5

La Chute de Sparte

Can. 2017. Drame de Tristan Dubois avec Lévi Doré, Jonathan St-Armand, Lili-Ann de Francesco. Un incident impliquant un joueur de football au secondaire rapproche un adolescent fou de lecture de la plus belle élève de leur école. Intrigue conventionnelle aux développements artificiels, tirée d'un populaire roman jeunesse. Voix-off envahissante. Réalisation stylisée et efficace. Interprètes sympathiques. (sortie en salle: 1 juin 2018)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
5

La Chute de Sparte (La Chute de Sparte)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Can. 2017. Drame de Tristan Dubois avec Lévi Doré, Jonathan St-Armand, Lili-Ann de Francesco.

Un incident impliquant un joueur de football au secondaire rapproche un adolescent fou de lecture de la plus belle élève de leur école. Intrigue conventionnelle aux développements artificiels, tirée d'un populaire roman jeunesse. Voix-off envahissante. Réalisation stylisée et efficace. Interprètes sympathiques. (sortie en salle: 1 juin 2018)

Steeve Simard, seize ans, entame sa dernière année de secondaire à la polyvalente Gaston-Miron de St-Lambert. Intellectuel au sens critique très aiguisé, il dénigre ses parents qu'il juge trop bourgeois et peine à tisser des liens avec les autres élèves. Il n'a qu'un seul ami: Virgil. Pour tromper sa solitude et meubler son imaginaire, il se réfugie dans la lecture et la musique. Une altercation avec le brutal Giroux, joueur vedette de l'équipe de football des Spartiates, rapproche Steeve de Véronique, la plus belle fille de l'école à ses yeux. Mais cette ravissante meneuse de claque est aussi l'ex-copine de Giroux et ce dernier n'est pas prêt à céder le territoire au gringalet. Un événement beaucoup plus grave viendra tout remettre en perspective.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Biz (Sébastien Fréchette, du groupe hip hop Loco Locass) cosigne avec le réalisateur Tristan Dubois l'adaptation de son roman paru en 2011. Les deux hommes n'ont pas eu la tâche facile. En effet, comment transposer à l'écran un texte qui repose sur une narration à la première personne, sans éviter l'emploi abusif de la voix-off? Ils n'y sont pas vraiment parvenus. C'est donc de manière lourde qu'est restituée la prose par ailleurs incisive de l'auteur. L'éloquence est indéniable et les effets poétiques, singuliers. Mais tout cela reste bien littéraire. En outre, l'intrigue conventionnelle, aux enjeux maintes fois exploités au cinéma, comporte son lot de développements artificiels et hautement prévisibles. La réalisation de Dubois (les téléfilms "Web of Lies", "Exposed", "Two Wrongs", etc.) compense par des effets de style et un rythme efficaces. Les jeunes interprètes sont bien sympathiques, mais leur jeu n'est pas toujours à la hauteur. Exception faite de quelques chansons rap, la musique s'avère d'une banalité surprenante.

Texte : André Caron

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3