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Je vais mieux

Fr. 2017. Comédie dramatique de Jean-Pierre Améris avec Éric Elmosnino, Ary Abittan, Judith El Zein. Atteint d'un terrible mal de dos d'origine psychosomatique, un quinquagénaire entreprend de régler ses comptes avec son entourage. Adaptation mi figue mi raisin du roman de David Foenkinos. Possibilités comiques sous-exploitées. Quelques répliques cinglantes. Manque de vigueur et de rythme. Bons interprètes. (sortie en salle: 20 juillet 2018)

Général
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Je vais mieux (Je vais mieux)

Général Général

Fr. 2017. Comédie dramatique de Jean-Pierre Améris avec Éric Elmosnino, Ary Abittan, Judith El Zein.

Atteint d'un terrible mal de dos d'origine psychosomatique, un quinquagénaire entreprend de régler ses comptes avec son entourage. Adaptation mi figue mi raisin du roman de David Foenkinos. Possibilités comiques sous-exploitées. Quelques répliques cinglantes. Manque de vigueur et de rythme. Bons interprètes. (sortie en salle: 20 juillet 2018)

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
D'après le roman de David Foenkinos
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Sphère Films
Durant un souper entre amis, Laurent, architecte, est soudainement pris d'un terrible mal de dos. La situation empire les jours suivants. Son supérieur lui joue dans le dos et Élise, son épouse, lui reproche de courber l'échine devant tout le monde. Les spécialistes qu'il consulte ne trouvent rien d'anormal et se renvoient la balle. Quand l'un d'eux suggère qu'il s'agirait d'une douleur psychosomatique, Laurent décide de régler ses comptes avec son entourage. Ses premières cibles: son supérieur et la femme de son ami, une artiste-peintre sur les dents. Dans la foulée, Élise lui tourne le dos et demande le divorce. Qu'à cela ne tienne, l'architecte place toutes ses énergies dans un projet de passerelle sinueuse, destinée à être érigée dans une banlieue négligée de Paris. C'est alors qu'il s'entiche de Pauline, une femme introvertie rencontrée dans une salle d'attente.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La situation de départ (le mal de dos résultant du poids de l'entourage sur les épaules du protagoniste) offrait de nombreuses possibilités comiques. Jean-Pierre Alméris n'a pas su les exploiter pleinement. Le cinéaste, que l'on a connu en meilleure forme avec LES ÉMOTIFS ANONYMES, adapte sans vigueur ni rythme la trame principale du roman de David Foenkinos. La réflexion sur le sujet est certes pertinente. Mais la réalisation, plutôt languissante, aligne mécaniquement les scènes de dialogues, tablant ici et là sur quelques répliques cinglantes. Certains revirements de situation s'avèrent précipités et d'autres manquent de surprendre. À mi-chemin entre Woody Allen et Pierre Richard, Éric Elmosnino, découvert dans GAINSBOURG (VIE HÉROÏQUE), se laisse emporter par le courant, sans faire de vague. Par bonheur, Alice Pol apporte fraîcheur et spontanéité à l'ensemble.

Texte : André Caron

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