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Iqaluit

G
2017
100% est d'accord avec la cote
À Iqaluit, une Montréalaise cherche à élucider les circonstances entourant le décès supposément accidentel de son mari.
Récit intimiste sur la recherche de la vérité et la rencontre avec l'Autre. Peinture sensible de la réalité inuite. Quelques baisses de régime. Photographie soignée. M.-J. Croze touchante.

L'avis de Mediafilm

Dans CE QU'IL FAUT POUR VIVRE, Benoît Pilon se penchait sur le sort d'un chasseur inuit obligé de quitter ses terres pour se faire soigner chez les Blancs. Huit ans plus tard, le réalisateur renoue avec le peuple autochtone du Grand Nord, mais cette fois, le déracinement est inverse. Du coup, plus que la quête de vérité, c'est la rencontre avec l'Autre qui est au coeur d'IQALUIT, l'enquête entourant le décès du mari devenant vite secondaire. Tout en douceur, par le biais de détails quasi anodins, Pilon traduit la misère du peuple inuit et le désoeuvrement de sa jeunesse, coincée entre modernité et tradition. Toutefois, le récit accuse quelques baisses de régime à mi-parcours et le dénouement frôle le mélo. Avec la complicité de Michel La Veaux, son directeur-photo attitré, le réalisateur restitue la beauté des paysages arides encerclant Iqaluit, sans jamais les magnifier. François Papineau est comme toujours solide et Marie-Josée Croze (AU NOM DE MA FILLE) se révèle fort touchante, dans un de ses meilleurs rôles depuis longtemps. En revanche, Natar Ungalak (ATANARJUAT, CE QU'IL FAUT POUR VIVRE) a déjà été plus expressif.

Olivier Lefébure

Synopsis

Depuis vingt ans, Gilles travaille plusieurs mois par année à Iqaluit, tandis que sa femme Carmen reste à Montréal, ayant toujours refusé de le suivre ou même d'aller le visiter dans le Grand Nord. Un jour, victime d'une mauvaise chute au sortir d'un bar, le travailleur est hospitalisé dans un état critique. Sitôt prévenue, Carmen accourt à son chevet. Mais il décède quelques heures plus tard. Entre douleur et incompréhension, sa veuve cherche à savoir ce qui s'est réellement passé la nuit du drame. En effet, quelques indices la troublent et lui laissent même penser qu'on lui cache des choses. Renonçant à rentrer à Montréal avec la dépouille de son mari, Carmen prolonge son séjour à Iqaluit pour en avoir le coeur net. Elle découvre alors avec stupéfaction la double vie de Gilles, puis se rapproche d'un collègue et ami inuit de ce dernier. (sortie en salle le 10 mars 2017)

Année

2017

Genre

Drame

Durée

102 min.

Origine

Canada
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Bande-annonce (FR)

Information

Classification

G

Genre

Drame

Année

2017

Durée

102 min.

Réalisation

Scénario

Photographie

Images

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