G.-B. 2017. Comédie de moeurs de Danny Boyle avec Ewan McGregor, Robert Carlyle, Jonny Lee Miller. Vingt ans après s'être enfui avec le produit d'une transaction de drogue, un ex-voyou rentre à Édimbourg, où il retrouve les complices qu'il avait trahis. Suite tonique d'un film-culte. Scénario anecdotique, sur le mode du pèlerinage. Réalisation technique de haut vol. Interprétation enthousiaste. (sortie en salle: 24 mars 2017)
Vingt ans après s'être enfui avec le produit d'une transaction de drogue, un ex-voyou rentre à Édimbourg, où il retrouve les complices qu'il avait trahis. Suite tonique d'un film-culte. Scénario anecdotique, sur le mode du pèlerinage. Réalisation technique de haut vol. Interprétation enthousiaste. (sortie en salle: 24 mars 2017)
Les suites, habituellement, prolongent l'action du premier épisode et la propulsent dans le futur. Il y a un peu de ça dans T2 - TRAINSPOTTING. En effet, le long métrage de Danny Boyle tient davantage du pèlerinage. D'abord sur les traces géolocalisées du film de 1995, où les circonstances ont ramené nos quatre givrés. Ensuite sur les traces stylistiques du modèle, qualité vintage oblige. Moins halluciné, l'ensemble épouse la désillusion des personnages, tous au tapis dans les premières scènes du film. Depuis ce premier triomphe planétaire, Boyle a développé un impressionnant savoir-faire technique, qu'il met ici à contribution pour fortifier un scénario assez mince et anecdotique, propice aux déjà-vu et affrontements clownesques. L'énergie, malgré tout, ne faiblit jamais, le décor escarpé d'Édimbourg est exploité avec un sens du spectacle admirable et les interprètes d'origine se donnent une fois de plus avec un enthousiasme communicatif. (Texte rédigé en février 2017, dans le cadre du Festival de Berlin)
Texte : Martin Bilodeau
Guy Lodge - Variety
Danny Boyle and Ewan McGregor reunite for another descent into Edinburgh's unpretty underworld — but the heroin chic has long worn off.
Olivier Bouchard - Cinéfilic
Nostalgique à n’en plus finir, T2 TRAINSPOTTING réutilise des images de l’original et va jusqu’à en répéter certains développements, laissant un fort goût de déjà-vu.
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
Cet excellent long métrage de 117 minutes, malgré les artifices de mise en scène utilisés qui sont la marque de commerce de Boyle, est plus sombre que son prédécesseur. Au détour d’une réplique, d’une situation abracadabrante, la souffrance des quatre quadragénaires est omniprésente
Marc-André Lussier - La Presse
Sans trop abuser du procédé, le réalisateur de STEVE JOBS lance de multiples clins d'oeil, tant sur le plan narratif que musical. Vingt ans plus tard, le monologue "Choose life" empruntera ainsi une autre dimension. Le cinéaste va même jusqu'à intégrer une scène tirée du premier film, provoquant du même coup un effet de miroir qui, dans les circonstances, est assez saisissant.